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Suppléments

  • Mais qu’est-ce qu’il dit? (Baptême du Feu)

    Dans le récit « Le Baptême du Feu », l’un des acheteurs ne communique pas en français, mais qu’a-t-il bien voulu dire?

  • Les subtilitées de la traduction

    L’image associée à ce billet compare la même scène, mais en versions française et anglaise. Dans la version française, nous utilisons le « on » afin de créer une ambiguïté dans la conversation. Ce pronom n’ayant pas d’équivalent en anglais, nous avons préféré jouer sur la façon dont aurait été tué Datta.

  • Steve Englehart

    S’il y a des auteurs de comicbooks incontournables, d’autres, plus discrets, nous ont aussi influencés. Steve Englehart est inévitablement l’un de ceux-là. Il a travaillé chez Marvel au cours des années 1970. Si tout le monde vante le travail d’Alan Moore, je crois que nous ne pouvons négliger un auteur comme Englehart qui a su intégrer des enjeux très contemporains à ses récits. Son sous-texte sur le Watergate dans la saga Secret Empire (voir, entre autres, le numéro 175 de Captain America) et la corruption du milieu des affaires avec la Roxxon Oil (Avengers numéros 141 à 149). Englehart avait aussi le don de créer des univers cohérents, adaptés au titre, dont il avait la responsabilité. Il se mettait au service du récit, sans chercher à tordre les histoires à son propre style. Certains diront que cela fait des auteurs avec peu de personnalité, pour notre part, nous croyons qu’il s’agit d’une qualité et d’un respect pour le lecteur.

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  • Le rôle du méchant

    Nous avons déjà évoqué notre volonté d’offrir une personnalité complexe à nos personnages. Cela tient au fait, mille fois mentionné, que meilleur est le méchant, meilleure sera l’histoire. À notre avis, Naruto prend une nouvelle dimension avec la présence d’Oroshimaru. Son ambition, presque métaphysique, d’acquérir toutes les techniques de combat, nous sort du cliché habituel de la domination mondiale. Goldfinger (le film) demeure l’un des meilleurs de la série James Bond, car l’affrontement avec le héros n’est pas uniquement physique, mais aussi psychologique. Dans Syriana, Christopher Plummer, dans son rôle de Dean Whiting, ne fait que quelques apparitions dans ce film choral. Pourtant, chacune de ses présences magnétise les scènes où il se trouve. Il en va de même de David Strathairn dans le film Bourne Ultimatum, dont le rôle du codirecteur Noah Vosen irradie la force de conviction. Le « méchant » ne se lève pas le matin en se disant qu’il va manger des petits bébés aujourd’hui. Tout comme les bons, le « méchant » souhaite voir la réussite de ses entreprises, mais nous reviendrons sur le sujet.

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  • Perdu dans la traduction

    Nous avons déjà mentionné que nous ne souhaitons pas que tous nos protagonistes parlent français où qu’ils se trouvent. Pour respecter ce principe, il est nécessaire d’ajuster le texte. Par exemple, pour l’aventure « Baptême du Feu », nos agents se rendent à Bordeaux. La figure associée à ce billet reprend les deux cases de l’arrivée de nos héros à leur hôtel. En français, le dialogue tourne autour de l’absence de bagages, alors qu’en anglais nous avons conservé une partie du dialogue en français pour faire tourner la conversation autour du fait que Fabien parle français. Une réplique qui n’aurait pas eu de sens dans la version française de notre récit. Voir l’image jointe.