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Suppléments

  • Doser les morts

    Comme la vie, la mort est inévitable, mais elle doit arriver de façon aléatoire. Il ne faut pas que le lecteur prévoie le décès d’un personnage. Les décès doivent servir de moteur dramatique, pour amener de nouveaux rebondissements et ainsi permettre le développement du récit, et ne pas être uniquement un artifice pour rehausser une histoire fade.

  • La densité des récits

    Plusieurs se désolent que les histoires éditées par Marvel se lisent de plus en plus rapidement. Les auteurs cherchent à écrire l’essentiel. Une approche scénaristique avec laquelle nous sommes totalement d’accord. Cependant, un de nos collaborateurs nous faisait remarquer qu’il y avait aussi de moins en moins de cases par page, rendant ainsi l’expérience retirée de la lecture de plus en plus limitée. Internet contourne ce problème en offrant gratuitement ces produits, ce qui élimine les problèmes reliés aux coûts ou encore au temps auxquels certains lecteurs sont confrontés.

  • Pourquoi des morts?

    Revenons sur l’idée que nos personnages principaux peuvent mourir. À notre avis, en adoptant cette approche, cela nous évite de  dramatiser à l’excès nos histoires. Nos « héros » n’ont pas à déjouer des complots toujours plus gros d’un récit à l’autre pour chercher à conserver l’intérêt du lecteur. Ce dernier peut se demander quels personnages seront encore là à la fin du récit. À ce sujet, Brian Michael Bendis et Geoff Johns mentionnaient sur un blogue (www.comicbookdaily.com la rubrique « Whosoever Holds this Hammer ») que l’intérêt de Marvel sur DC résidait beaucoup dans le fait que, dans l’univers Marvel, les personnages ne sont pas entourés d’un aura d’invincibilité, ce qui rend les récits plus captivants.

  • Des physiques d’athlètes, mais pas de culturiste

    Les physiques des personnages (héros ou méchants) sont rarement surdimensionnés : par exemple, les membres de l’équipe de répression du Black Orchestra sont en grande forme physique sans avoir nécessairement des corps de culturistes. Bien que Fabien ait été entraîné pour le combat au corps à corps, il n’a pas le corps d’un culturiste qui passe 20 heures par jour dans un gymnase. Ce choix s’inscrit dans la volonté de poser notre récit dans un univers relativement crédible.

  • Mais est-ce que tous les personnages vont mourir?

    Un lecteur nous demande si tous les personnages principaux de notre récit sont destinés à mourir. La réponse est naturellement non, mais il faut toutefois bien comprendre le contexte de nos récits. Deux organisations secrètes s’affrontent brutalement, chacune d’elles prend donc les moyens nécessaires pour réussir à battre l’autre. Il serait anormal qu’il n’y ait aucun décès, et ce, même du côté des « héros ».