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Suppléments

  • Effet de l’eau

    On ne devient pas instantanément sec en sortant de l’eau.

  • Damon Lindelof et Carlton Cuse

    Nous venons de recevoir le bouquin Lost Encyclopedia, ce qui nous donne l’occasion d’exprimer à nouveau notre admiration pour cette série télé. De la culture populaire à son meilleur! Nous apportons cette précision, car des gens disent que cette série n’était pas aussi bonne que The Sapranos ou Mad Men. L’affirmation est exact, mais ces deux séries étaient diffusées sur des réseaux spécialisés et s’adressaient donc à des auditoires plus spécifiques que la série Lost était diffusée sur un réseau grand public et elle devait donc respecter certaines contraintes. Malgré cela, les deux producteurs exécutifs n’ont pas hésité à complexifier leur trame narrative, la rendant, du même souffle, plus dense et profonde. Ils ont su faire un bon dosage entre l’émotion et l’action. Ils ont truffé leurs histoires de références sans que le procédé n’en soit pour autant tape-à-l’œil. Nous ne parlons pas d’une série parfaite, et seul le temps nous dira si elle vieillira bien, mais, pour l’instant, nous parlons d’un excellent travail de scénarisation pour une production de masse

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  • Une mort est une mort!

    Un mort est un mort (une balle dans le front cause la mort!). À moins que le décès ne soit pas très apparent (par exemple, pas de corps retrouvé), un défunt ne revient des limbes. On nous a fait le coup de la mort de Superman et plus récemment celle de Captain America, en sachant très bien qu’ils allaient revenir. Combien de fois Magneto, le Doctor Doom ou le Leader sont-ils « morts »? Trop souvent pour que cela soit encore vraiment crédible ou que leur résurrection nous surprenne.

  • Pourquoi des méchants?

    Nous revenons sur le concept de méchant. Nous sommes convaincus qu’à la base d’une bonne histoire il doit y avoir un conflit qui peut prendre différentes formes. Dans une schématisation simpliste, le conflit impliquera des bons et des méchants. Mais qu’est-ce qui nous permet de distinguer les deux groupes? Trop souvent, pour nous aider, on fera en sorte que les méchants s’habillent avec des couleurs foncées ou qu’ils fument. Mais celui qui a été identifié comme un méchant sait-il que ses actions sont mauvaises? Will Smith s’était fait vilipender pour avoir affirmé que Hitler n’avait pas conscience de faire le mal. Nous partageons cet avis, « le méchant » est profondément convaincu de réaliser de bonnes actions pour son bien-être personnel ou encore pour celui de ceux qui l’entourent. Nous avons déjà parlé des zones grises de la personnalité de nos protagonistes. C’est toute cette ambiguïté qui rend le conflit vraiment intéressant et qui avait d’ailleurs été superbement illustrée par la déchéance de Michael Corleone dans le Parrain II.

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  • Garder une forme de crédibilité

    Nous avons déjà mentionné notre souci de préserver une forme de crédibilité à nos récits. Internet nous offre une masse d’informations nous aidant à créer des univers vraisemblables. Parfois, rien ne vaut une impression réelle. Ainsi, initialement, l’aventure du « Baptême du Feu » devait se dérouler à Vienne, mais, pour la poursuite en voiture, nous avions de la difficulté à positionner l’action. Nous avons corrigé cette difficulté en transférant l’action à Bordeaux, une ville que nous avions eu la chance de visiter à quelques reprises.