Mark Waid
Mark Waid et le sommet de son art
Nous vouons une admiration sans borne pour le numéro 7 de la série Daredevil écrit par Mark Waid. Cet avis est partagé par Dylan Routledge : « . I’d also love to give a special shout out to issue 7 that pops up in the second volume of Waid’s Daredevil run as it is simply not only one of the best single issue of his run, but potentially one of the best Daredevil issues ever AND one of the best single issues to have been published in the last five years. » (Dylan Routledge, « The Weekly Challenge: Mark Waid », http://www.comicbookdaily.com, 12 october 2015). Nous décrivons cette aventure comme l’histoire de Daredevil contre la tempête de neige. Il s’agit pour nous de l’exemple ultime d’une tendance prise par quelques auteurs pour ramener le super-héros à une échelle plus humaine par le niveau des enjeux qu’il doit affronter. Ceci ne signifie pas que ces défis ne peuvent pas être mortels, mais ils n’ont pas à avoir besoin de ramifications intergalactiques.
Pour ce billet, nous avons fait quelques recherches pour retracer des critiques de ce numéro. Christine Hanefalk parle de charme pour décrire cette aventure. Elle ajoute : « Amazingly, the story never goes into too sweet territory. » )(« Review of Daredevil #7 », http://www.theothermurdockpapers.com, December 22, 2011). Waid joue des clichés sans trébucher dans ceux-ci. Waid va puiser dans les caractéristiques du personnage : « Mark Waid takes established elements, like the difficulty Daredevil’s radar sense has with a snow storm, and uses them to create a daunting set of obstacles for the characters to survive. » (Wed, « Review of Daredevil #7 », http://www.comicbookresources.com, December 21, 2011).
Nous avons naturellement trouvé des critiques qui sont négatives, même très négatives. Nous avons décidé de ne pas les citer, non pas par censure, un lecteur, juste un peu motivé, peut les retrouver aisément. Nous ne souhaitons pas tomber dans la glorification de l’auteur, mais en même temps, nous n’effectuons pas une analyse littéraire du travail de Mark Waid sur la série Daredevil, nous voulons juste témoigner de notre admiration pour cet auteur et signifier que ce numéro présente une importance à nos yeux quant à la nature du récit qui y est développée.
L’épopée de Mark Waid sur la série Daredevil
« To me, this run isn’t just the best « Daredevil » run of all time (and that’s saying a lot) — it’s also one of the best comics, ever », cette affirmation de Christine Hanefalk (« In Your Face Jam: Thanks For Making Me Cry, « Daredevil »», http://www.comicbookresources.com, 2 septembre 2015) aurait pu être écrite par nous. À de nombreuses reprises, nous avons affirmé notre admiration pour le style d’écriture de Mark Waid. Un auteur que nous avons découvert dans la série Daredevil et nous affirmons aujourd’hui que cet écrivain était en parfaite symbiose avec son sujet créant un des récits les plus organiques qui évitait plein de pièges du comicbooks.
Pour comprendre le souffle que Waid a donné au personnage, il faut se rappeler la nature du matériau de base : « For years, Daredevil had been one of Marvel’s grimmest comics. Recent years had seen Daredevil outed as Matt Murdock at the hands of the Kingpin, loved ones murdered or driven insane by various villains, a stint in prison, and even a brief possession by a demon. When Mark Waid and artist Paolo Rivera took over Daredevil in 2011, many wondered how the two creators would destroy Murdock’s life next. The answer: they’d make Daredevil happy.
The creator’s Daredevil run marked a return to the fun, swashbuckling superhero adventures not seen in a Daredevil book since the Silver Age. Not only did Daredevil beat gangsters and supervillains without losing loved ones or suffering personal tragedy in the process, he did it with a smile, pursuing life with a newfound optimism and bravado. For months, Daredevil readers waited for the other shoe to drop, because this was a Daredevil series and Matt Murdock could only experience so much good in his life before the Kingpin showed up at his doorstep and beat him half to death. But the wins kept piling up for Daredevil and while Matt’s personal life was a mess, he wasn’t adding to his problems with his typical self-destructive behavior. For the first time in years, Daredevil was a “fun” comic, a relative rarity in a genre filled with serious and straightforward takes on superheroes. » (Christian Hoffer. « A Look Back at Waid and Samnee’s Daredevil and Its Importance to Modern Comics », http://comicbook.com, 12 septembre 2015). Malgré ce virage, comme le rappelle Christine Hanefalk, Waid n’a jamais prétendu que la dépression de Matt Murdock était résolue, elle toujours là et le héros devait juste apprendre à vivre avec au lieu d’en faire un point central dans le récit. « Waid shows that superhero stories can still tell serious stories without being dark and brooding » (Dylan Routledge, « The Weekly Challenge: Mark Waid », http://www.comicbookdaily.com, 12 october 2015).
Outre le virage effectué au personnage (tout en restant fidèle à celui-ci), le concept mis de l’avant, la reconnexion, l’hommage au Silver Age est réalisé de façon très moderne : « Waid himself also contributes to the nostalgic mood of Daredevil, particularly with his choice of focus and guest characters. As well as bringing back old foes like Stiltman or the Jester or the Spot, he makes a point to focus on characters and concepts that feel tied and rooted in the sixties. Hank Pym is a recurring guest star, with the “hip scientist” and ant motif that defined the character in his earliest appearances. Indeed, Pym provides a link to the classic Avengers universe, nostalgically observing how things have changed. “It’s not like the old days of the Avengers where everyone’s a casual identicard call away.” » (Darren, « Mark Waid, Chris Samnee, Paolo Rivera et al’s Run on Daredevil (Vol. 3) (Review/Retrospective) », https://them0vieblog.com, 24 avril 2014).
Cette approche ne fait pas l’unanimité, personne ne peut le faire, ainsi certains mentionnent : « Reading the book feels more like something from the early 1960s than something modernized…» (Andrew Ardizzi, « Daredevil # 7 », https://www.comicbookdaily.com, 26 décembre 2011). Nous ne sommes naturellement pas d’accord avec cette description. Un hommage au style des années 1960 aurait amené un texte sur écrit afin de rendre parfaitement limpide le propos du récit ne laissant aucune ambiguïté. Waid laisse son récit parler de lui-même et le lecteur faire sa propre interprétation des motivations des personnages. Pour nous, ce style d’écriture est une véritable école et une source d’inspiration constante.
L’art de l’autopromotion
Dans des billets précédents, nous parlions de la tendance à l’autoproduction (le do it yourself). Nous plaidions que cette formule permettait d’éviter de payer des intermédiaires dont la valeur ajoutée pouvait être discutée. Parallèlement, nous admettions les limites de cette formule alors que l’on peut exceller sur toutes les facettes d’un projet de comicbook.
Todd Allen stipule qu’une qualité majeure dans l’autoproduction est …l’autopromotion. « It depends a little on what your profile is and how good a person is at promoting themselves » («C2E2: Digital Comics: The Next Page», www.comicsbeat.com, April 29, 2014). Cet exercice n’est pas aussi simple à résoudre. Mark Waid qui est impliqué dans le projet Thrillbent, une plate-forme de diffusion de webcomics fait le constat suivant :
« There are four factors to selling anything: content, distribution, publicity, and marketing. We are great at content; we are good at distribution. Because of the limited amount of time in the day, however, marketing and publicity is where we fall down. That’s no fault of the people at Thrillbent behind the scenes; that’s on me – I don’t have as much time as I’d like to pound the drum and get people to swarm to our site. » (« Interview: Mark Waid on the Inner Demons of Daredevil, Attitude Adjustment for the Hulk, and the Thrill of Digital Comics », www.comicsbeat.com, February 10, 2014).
Nous ne cherchons pas d’excuses, mais si l’effort de promotion présente ses limites pour un artiste établi comme Mark Waid, il devient un enjeu majeur pour le commun des mortels.
Réagir aux événements extérieurs
Notre admiration de Mark Waid est sans limite, nous apprécions le regard qu’il pose sur son propre travail. Dans une entrevue qu’il accordait, il mentionnait cette phrase que nous trouvons importante : « I love the new directions of your Marvel books. Both Bruce Banner and Matt Murdock have fresh “onwards and upwards” attitudes. They’re deciding to change, whereas most of the time superheroes are more reacting to external events. » Réagir aux événements et il donne un exemple :
« I think you see very clearly in Daredevil that depression is inertia. What fuels depression is that sense of helplessness, that sense of not knowing what to do next, that image of sitting on a gargoyle in the rain on the rooftop, frozen by inaction. To me, Daredevil come to grips with that and is actively pushing past. I wrote a scene where he feels that paralysis that comes with depression and he pushes through it. He makes an active decision to move forward. Any movement is better than no movement at all. » (« Interview: Mark Waid on the Inner Demons of Daredevil, Attitude Adjustment for the Hulk, and the Thrill of Digital Comics », www.comicsbeat.com, February 10, 2014).
Parallèlement, Greg Rucka revenait sur son travail sur Batman et du décès de Sarah Essen et Rucka de mentionner que « this death has to mean someting.» (Chris Sims, « Born In A World Of Tragedy: Greg Rucka Reflects On His Batman Work, Part One », www.comicsalliance.com, September 17, 2014 »). Et si l’on revient au titre où est tirée cette citation, les personnages peuvent vivre des tragédies, des événements sur lesquels ils n’ont pas de contrôle et en contrepartie ces mêmes événements doivent avoir une signification.
Le héros doit prendre son destin en main et parallèlement, il ne peut pas rester indifférent aux tragédies qui l’entourent. À la conclusion de l’aventure « Contre-offensive », Benson et ses collègues reviennent vers l’Enceinte. Ils étaient pratiquement une vingtaine au départ et au retour ils sont à peine une demi-douzaine. Ont-ils gagné alors qu’ils ont été décimés? Jenny a perdu son frère. Liane est traumatisée par la furie du combat et Benson doit assumer le poids de ses décisions. Ils doivent méditer, intégrer, les conséquences de leurs actions et de celles des autres. Cette réflexion doit mener aux prochains événements, c’est de cette façon que nous voyons que le héros contrôle son destin.
Qu’est-ce qu’un digital comics?
Encore une fois, nous revenons à Mark Waid pour offrir une réponse à cette question. En fait, Waid précise ce que n’est pas un digital comics :
« Waid immediately jumped in, saying they aren’t cheap animation and that “motion comics are the devil’s tools.” His followup points demonstrated a thoughtful approach. He thinks that what makes comics comics is the reader’s ability to determine the pace of the story. The ability for the reader to fill in the voices and what happens in the gutters, using imagination, makes comics an immersive medium. » («C2E2: Digital Comics: The Next Page», www. comicsbeat.com, April 29, 2014).
En même temps, certains analystes considèrent qu’il est plus difficile de perdre de l’argent avec une édition numérique qu’avec une édition papier (Janelle Asselin, « The Economics of Digital Comics: Journalist And Educator Todd Allen On His Important New Book », www.comicsalliance.com, July 15, 2014). Personnellement, nous nuançons cette affirmation. Si vous faîtes tout de A à Z, nous concédons que le comicbook numérique sera plus économique. Mais quelle forme souhaitez-vous donner à votre version digitale? Si vous ne reprenez que des architectures existantes, oui, vous économiserez. Cependant, la concurrence numérique est très intense et elle se joue à deux niveaux selon nous : 1) nous croyons que l’architecture numérique doit se démarquer de différentes façons permettant d’exploiter le plein potentiel d’Internet. 2) Internet impose une cadence de diffusion afin de capter et de conserver l’intérêt du lecteur. Et dans les deux cas, cela demandera des investissements.
Avoir quelque chose à dire?
Nous l’avons souvent écrit dans différents billets antérieurs, dans le domaine du comic book, les auteurs ont souvent de grands concepts pour justifier le relancement d’une série (Josh Wilding, « Make Mine Marvel? No Thanks. Why DC is now the place to go for quality comics », September 11, 2013, www.comicbookmovie.com/fansites). Anthony Falcone résume la situation ainsi : « Whereas in the majority of comic books a real story isn’t told but a series of things just happen and are put together in an slapdash fashion. » (Anthony Falcone, “Comics I Read Aren’t Sh*t”, January 31, 2013, www.comicbookdaily.com).
Aussi, comme nous le disions auparavant, les décès sont utilisés comme simple ressort dramatique, sans impact chez le lecteur (Anthony Falcone, « Death be not pround », February 28, 2013, www.comicbookdaily.com) et ce dernier commence le décompte avant le retour de son personnage (Tony Guerrero, « Death and the Return of Characters : Jean Grey », April 11, 2013, www.comicvine.com).
Christine, dans son analyse de Daredevil, dans la bonne direction : « the best superhero stories have at least something to say about some of our most human challenges. » (Christine, “Review of Daredevil # 26”, May 22, 2013, www.theothermurdockpapers.com). Le héros ou le super-héros peuvent vivre des défis surhumains, mais sur les défis plus terre-à-terre comment leurs réactions seraient-elles plus différentes du reste des humains que nous sommes?
En ce sens, Chris Sims fait une distinction intéressante entre l’univers de Marvel et celui de DC : « What it comes down to is that the Marvel universe is built on limitations. That’s the core difference between the foundation of the Marvel Universe and the DC Universe. Even though they’ve largely been shaped by the same creators over the past few decades, they’re built around very different ideas that are expressed in the characters that define them. There’s nothing that makes me roll my eyes harder than when people refer to the DC characters as “Gods” because that’s such a goofy, high school way to look at them, but even I’ll admit that there’s an element of truth to it. The DC Universe, even before there was a DC Universe, was built around characters that have this uncomplicated aspirational ideal to them. You just need to look at Superman to see it. » (Chris Sims, “Ask Chris # 171: The Superman (Well, Supermen) of the Marvel Universe”, November 15, 2013, comicsalliance.com). Ces “simples aspirations”, trop simples il faut croire; alors donnons à nos personnages des désirs plus élaborés et nous aurons peut-être bien des histoires un peu denses.
Internet, format et nature de l’action
Mark Waid introduit deux idées intéressantes, qui de notre point de vue, se confondent. La première, qui n’est pas vraiment nouvelle, « Remember: this is what media does. Radio up until the 1960s was two or three formats. Now it’s a million formats. Television? Same thing. Three channels becomes a hundred channels. Any medium eventually fragments out towards a wider base of people where each individual fragment does what it has to do to survive on its own. It doesn’t have to appeal to the wider base. In retrospect, it’s kind of amazing and surprising that something that’s been around for 75 years like print comics hasn’t sort of gone through that same dissolution. Instead it’s put all of its eggs into the one basket. » (“CR Holiday Interview # 22 – Mark Waid”, January 10, 2013, www.comicsreporter.com). Cette situation favorise donc l’atomisation des goûts, le consommateur peut trouver plus aisément un produit qui lui plaira. En contrepartie, il est possible que ce même marché soit plus petit, car il ne rejoindra pas un vaste marché. Arrive ici un autre enjeu, celui de la rentabilité de tels projets ou plus concrètement comment contrôler ses coûts.
Cependant, d’un point de rédaction, il devrait y avoir une bonne adéquation entre l’histoire et son format de diffusion. C’est ici que Waid apporte un second point de vue plus original lorsqu’il déclare : « “That’s what you have Marc Guggenheim for. That’s what you have comics writer Marc Guggenheim slash lawyer Marc Guggenheim for. He’s on speed dial. I take the same approach that Stan and Gerry Conway and a lot of other guys who’ve written Daredevil in the past have taken, that is that you want to try to be very, very faithful to the law, but not to the point where it stifles your story. And you kind of have to give it some leeway. Especially nowadays, nobody wants twelve pages of Matt Murdock in a courtroom, because comics don’t do that well, television does it better and for free.» (Christine, “Mark Waid talks Daredevil at Baltimore Comic Con”, September 7, 2013, www.theothermurdockpapers.com). Il y aurait donc des formats plus adaptés, plus naturels, pour explorer certaines thématiques ou disons certaines mises en scène. Voilà des propos à méditer.
Prendre le temps de revenir sur nos pas
Il y a quelque chose que nous avons toujours trouvé agaçant à la lecture des comicbook, le besoin des auteurs de toujours prendre une page ou deux pour résumer les derniers événements. Pour nos premières expériences de lecture, nous sommes tombés au milieu d’aventures dont les ramifications remontaient quelques numéros auparavant. Nous nous sommes fait à cette situation. Cependant, plus récemment, nous avons lu cette entrevue de Mark Waid qui déclarait : « Every once in a while, you’ll get some criticism from a fan who goes, “Yeah, yeah. I know all about Mega Crime. Stop beating a dead horse.” And I’m thinking, “Look, it’s awesome you’ve been keeping up with the book, but have some mercy or compassion for somebody who might be picking it up for the very first time. » (Oliver Sava, Mark Waid on his personal digital-comics revolution», July 10, 2012, http://www.avclub.com)
Cette phrase a été comme une révélation et nous avons accepté d’intégrer un résumé précisant les ramifications antérieures du récit que nous développions actuellement. La question était : quelle forme prendre? Nous ne souhaitions pas nécessairement un simple résumé. En discutant avec l’un de nos collaborateurs, il nous a rappelé l’importance de notre ligne du temps et c’est cette dernière que nous avons voulu exploiter. Elle permettait d’intégrer quatre dimensions : un court résumé, quelques dessins clés et le moment des événements et préciser.
Discipline de travail
Dans une entrevue, Mark Waid confessait qu’il n’avait ni discipline de travail ni rythme. Ainsi, certaines journées pouvaient être consacrées à la rédaction alors que d’autres pouvaient l’être à la recherche sur Internet. Pour notre part, nous préférons faire preuve d’une plus grande discipline, d’un rythme plus régulier. Deux contraintes nous « forcent » à écrire : d’abord, et naturellement, nos propres dates butoirs et ensuite l’identification de lieux où pourraient se dérouler l’action. Par exemple, en voyant ces photos, cela nous a donné l’idée de l’aventure intitulé « Partir en vrille ». En plus de nous inciter à écrire, ces deux contraintes nous aident beaucoup à mettre en scène l’histoire que nous envisageons.
L’ampleur de l’univers
Nous sommes tombés sur cette entrevue de Mark Waid où il évoque l’univers de Daredevil, il indique : « In some ways he was a poor man’s Spider-Man in that they were trying to emulate the same sort of soap opera, but the problem that you have with Matt Murdock was that first off, the supporting cast was much smaller. Spidey had a huge supporting cast, and Matt had Foggy and his secretary Karen and that’s it. » («Mark Waid: A Banner Year Part One», December 18, 2012, http://www.comic-con.org/toucan/mark-waid-banner-year-part-one)
Cet univers plus restreint peut limiter le potentiel dramatique en figeant la dynamique entre les personnages. Nous croyons qu’une bonne partie des lecteurs peuvent absorber un univers plus riche, plusieurs séries télé sont composées d’une diversité de personnages, on peut penser au Seigneur des Anneaux, etc. Pour notre part, l’outil de recherche sur notre site web lesapatrides.com est composé de plus de 40 personnages pour les rôles principaux et secondaires, ce qui nous offre la latitude évoquée précédemment.