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Steve Englehart

Encore Englehart et toujours Englehart

En analysant les volumes 4 et 5 des Essential Avengers, un critique écrivait : « in the big category, you get to watch the creators – particularly [Steve] Englehart – work out how modern comics were to be written, both the way that events took place in subplots that built to the next major crisis with one or two stories in between them… » (« CR Review: Essential Avengers, Vols. 4-5 », www.comicsreporter.com, 4 juin 2012). À une autre époque, nous avions déjà mentionné notre admiration pour le travail d’Englehart, car nous considérions que les aventures étaient constamment en progression et non pas entravées dans de profondes réflexions psychologiques ou dans des doutes existentiels.

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Toujours Steve Englehart

En octobre 2010, Jeffery Kleahn (jeffreyklaehn.blogspot.com) réalisait une entrevue avec Steve Englehart. Ce dernier déclarait : « If you’re trying to write thrillers like I do, you need a coherent plot, at least as a frameworks. But then you have to let the caracters be who they are. » Ce respect des personnages nous semble essentiel, sinon ces derniers ne seraient que les porte-parole de l’auteur, et ce, au détriment d’une cohérence psychologique.

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Revenir sur Steve Englehart

En octobre 2010, Jeffery Kleahn (jeffreyklaehn.blogspot.com) réalisait une entrevue avec Steve Englehart. Ce dernier déclarait : « I was writing Captain America and America was transfiexed by Watergate, and I couldn’t see how Captain America could NOT react to that – so I started commenting on real-world events. I found that even though I was writing fantasy, the more firmly it grounded in reality, the better was. » À notre avis, cette connexion sur une certaine réalité permet au lecteur d’avoir un point commun avec le personnage de fiction.

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Steve Englehart

S’il y a des auteurs de comicbooks incontournables, d’autres, plus discrets, nous ont aussi influencés. Steve Englehart est inévitablement l’un de ceux-là. Il a travaillé chez Marvel au cours des années 1970. Si tout le monde vante le travail d’Alan Moore, je crois que nous ne pouvons négliger un auteur comme Englehart qui a su intégrer des enjeux très contemporains à ses récits. Son sous-texte sur le Watergate dans la saga Secret Empire (voir, entre autres, le numéro 175 de Captain America) et la corruption du milieu des affaires avec la Roxxon Oil (Avengers numéros 141 à 149). Englehart avait aussi le don de créer des univers cohérents, adaptés au titre, dont il avait la responsabilité. Il se mettait au service du récit, sans chercher à tordre les histoires à son propre style. Certains diront que cela fait des auteurs avec peu de personnalité, pour notre part, nous croyons qu’il s’agit d’une qualité et d’un respect pour le lecteur.

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