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Suppléments

  • Donner dans les tons de gris

    Francis Lacassin, dans sa préface à l’œuvre de Ian Flemming, reprochait principalement à l’auteur de James Bond le caractère manichéen de ses méchants où « à leur première apparition publique, la police devrait tirer à vue » parce qu’ils sont laids, ridicules ou font preuve d’un manque de goût flagrant. Ainsi, selon nous, certains des héros peuvent être laids comme certains méchants peuvent s’avérer beau. Il en va de même des personnalités – certains défauts (lâcheté) peuvent aussi être présent chez les héros. L’objectif n’est pas de jouer systématiquement avec les clichés, mais d’avoir des personnages qui peuvent offrir plus de ressorts dramatiques plutôt que des réactions trop souvent convenues.

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  • L’équipe

    La diffusion d’un webcomic tel que nous l’envisageons ne peut être le fruit d’une seule personne. La photo jointe à ce billet présente un petit aperçu de l’équipe qui œuvre à ce projet. Ainsi, au cours des prochaines semaines et des prochains mois, nous offrirons une petite biographie des différents collaborateurs du projet. 

     

  • Précisions sur les lieux et le temps

    Fréquemment au début d’une scène, nous précisons le lieu, la journée et l’heure. Ce n’est que plusieurs mois après avoir rédigé plusieurs scénarios que nous nous sommes aperçus, en relisant les deux premiers tomes de la trilogie américaine de James Ellroy, qu’il démarrait chacun de ses chapitres en précisant la ville et la journée de l’action. Nous ne doutons pas que sans nous en rendre compte nous avons intériorisé ce procédé.

    Par ailleurs, toujours au sujet de James Ellroy, nous apprécions comment il intègre ses petits complots au grand schéma de l’Histoire (avec un grand H). Nous en tirons une leçon pour nos propres scénarios. Ainsi, bien que l’action se déroule dans un contexte très contemporain, nos héros ne vont pas influencer le cours de l’Histoire, en fait il risque davantage de la subir.

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  • Les possibilités d’Internet

    D’autres ont déjà longuement discuté des possibilités d’Internet comme medium de diffusion d’une bande dessinée. Un bénéfice qui me semble peu évoqué est celui de se libérer de la contrainte d’un nombre de page prédéfini. Trop souvent le format des albums est prédéterminé et l’auteur doit contraindre son histoire à cette impérative. Internet nous affranchit maintenant de cette limite.

  • Le facteur temps

    En relisant des Essentials de Marvel portant sur des histoires des années 1960 et en les comparant avec des Showcase de DC de la même époque, on constate à quel point Stan Lee et sa bande étaient des génies. L’idée d’encrer les personnages dans leur époque et des lieux connus changeait de l’approche de DC où les personnages évoluaient à Metropolis ou Gotham City, par exemple. Cependant, même chez Marvel, cette bonne idée est devenue une coquille vide, alors que Spider-Man était un adolescent au début de sa carrière en 1962, il a vu le World Trade Center s’élever et s’écrouler, mais il n’a pris qu’une dizaine d’années depuis lors.

    Nous souhaitons faire du temps une dimension forte de notre trame narrative, elle a pour implication que nos personnages vieillissent, ce qui a pour corollaire qu’ils évoluent parce qu’ils sentent leur mortalité ou qu’ils sont bousculés par le temps, les forçant à précipiter leurs actions.