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X-men

La subtilité a-t-elle sa place dans les comicbook? Partie I

Darren réalisait une critique d’un bouquin rétrospective X-men consacrée à l’aventure « Operation Zero Tolerance », voici un passage que nous retenons : « Operation Zero Tolerance is, in a word, blunt. With so many of the high-profile comics of the nineties, from both Marvel and DC, “subtlety” is an alien concept. This is an X-Men comic where racial intolerance and prejudice are expressed through nothing short of attempted genocide. On the one hand, it’s very clearly the mutant prejudice idea pushed to its logical extreme. On the other hand, the notion of the United States government even passively condoning an attempted genocide feels like it robs the franchise of the social relevance which had made it so compelling and intriguing. » Mais la subtilité est-elle nécessaire? Nous avons lu des passages de cette saga et le plus gros reproche que nous pouvions y faire était que certains événements s’enchaînaient à une telle rapidité et avec des liaisons un peu floues, mais pour le reste il ne s’agit pas d’une mauvaise BD. (Darren, «X-Men: Operation Zero Tolerance (Review/Retrospective)», July 29, 2013, http://them0vieblog.com)

Il y a quelques mois, Jozef Siroka réalisant une critique de Man of Steel allait dans une autre direction, il mentionnait : « Depuis les Batman de Christopher Nolan et les James Bond de Daniel Craig, la notion de ramener davantage sur terre des héros qui autrefois embrassaient aisément un caractère plus fantastique – à la fois témoins et acteurs d’un monde reconnaissable mais foncièrement fictif – a été largement validée par le public et la critique. En particulier la critique, qui faisait souvent le raccourci malheureux entre le réalisme des nouvelles versions et leur qualité artistique. L’agent 007 et le chevalier noir agissent comme des adultes et, ainsi, nous les adultes leur en sommes reconnaissants. [Il ajoute:] Le pari ici est donc d’intégrer organiquement la présence d’un personnage surnaturel dans le monde naturel. » (Jozef Siroka, «Man of Steel : contre le super-héros «réaliste»», 18 juin 2013, www.lapresse.ca)

Pour Siroka, il y a une perte de fantaisie qui se fait au détriment d’une perspective plus réaliste. On le voit donc que la dimension ludique de la bd peut être occultée par une approche trop cérébrale.

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