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Suppléments

  • Forcer la créativité, créer de nouvelles conventions

    Marc Alan Fishman souligne que : « [Writers] can’t simply let their comic character live and die with the times. They must constantly be in a cycle or dramatic repartee with one another. They must converge on mighty battlegrounds. They must make odd alliances. They must recalibrate, reinvent, and redefine their very being every few months. The moment they stop, the attention is drawn elsewhere. » (« Wanted, Dead or Alive … Not Both », www.comicmix.com, May 3, 2014). Dans ce contexte, « The culture of superhero comics encourages repetition; Marvel and DC creators recycle tropes, story structures, and approaches to characterization. Inasmuch as readers approach these comics with certain expectations—to see the last-minute return of a believed-dead hero, the dissolution and reunion of a superteam, etc—this isn’t necessarily a problem. » (Greg Hunter, « Batman: Death of the Family », www.tcj.com, Frebuary 12, 2014.). Ainsi, « , idea generation is the true value of the end product. […] But if we chain the hands of our creative teams and force them to work within the confines of a limited universe, we’re removing the possibility of those teams then creating something truly memorable. » (Marc Alan Fishman, « Captain America, Thor, Changes, Stunts… », www.comicmix.com, June 26, 2014). Ainsi, l’ennui n’est de recycler des concepts, mais de mal les articuler. « You can figure out the rest. It was mind blowing to see how fandom had embraced Bucky, which more than anything, had to do with the magnificent story that Ed Brubaker was writing. » Dans cette univers sans contrainte de vie ou de mort, c’est l’exécution qui fera en sorte que les concepts, même recyclés, sauront passer l’épreuve du temps.

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  • Jouer sur le long terme

    Matt D. Wilson fait ce constat : « Certain generations of comics readers remember their favorite runs as especially long, and the comics of their youth being particularly focused and author-driven. But the truth is that long runs have always been pretty special and fairly rare. Now, maybe the short runs are getting shorter. » (« Perception Vs. Reality: ‘Long Writer Runs’ At Marvel & DC », comicsalliance.com, January 23, 2014). Est-ce un problème? À la base nous souhaitons lire de bonnes histoires. Alors si l’auteur est incapable d’en offrir alors, il est normal que l’éditeur veuille le remplacer. Cependant, son remplaçant va vouloir marquer son arrivée et il aura souvent recours à des concepts pour marquer l’imagination (Juliet Kahn, « Putting The Sidekick In The Suit: Black Captain America, Female Thor, And The Illusion Of Progress », comicsalliance.com, November 24, 2014), mais ceux-ci auront rarement prise avec la continuité ou l’essence du personnage. Ceci à l’inconvénient d’amener des changements brusques de personnage. Un auteur qui peut avoir la latitude d’être en poste sur plusieurs années pourra développer patiemment certaines idées.

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  • Jusqu’où pousser la description des personnages?

    Nous sommes tombés sur cette critique du numéro 7 de la série Miracleman et ce passage nous a interpellés :

    « Overall, the primary content of this issue is still quite excellent. Once again Cream is a confounding influence and the art does see a decline in quality, but the story is still very engaging and I’m honestly intrigued to see how Moran gets himself out of this mess. You see, Gargunza used the term “Abraxas” to turn Miracleman back into Moran. The word keeps him in his human state for an hour. He and Cream are then given a head start to run away from Miracledog before he is sicced on them. Cream hands Moran a gun before running off to be decapitated by Miracledog. The issue ends on a very human and very scared Moran confronted by the beast. I have no idea how he can save himself but I’m excited to find out. » (Micheal Brown, «Marvel’s Miracleman # 7: Enter Chuck Austen», comicbook.com, June 6, 2014)

    Il y a un équilibre délicat à maintenir entre une définition complète d’un personnage et le maintien d’une aura de mystère qui laisse au lecteur une part d’interprétation à réaliser. Cette frontière est mince. Personnellement, nous ne cherchons pas à expliquer outre-mesure les choix psychologiques de nos personnages, mais nous ne souhaitons pas délaisser certaines actions concrètes qui ont été posées. Cette frontière est d’autant plus difficile à tracer que nous ne savons pas toujours où certaines actions vont mener. Par exemple, au départ, Fabien ne souhaitait pas dormir. Par la suite, nous avons vu que ses anciens collègues décédés apparaissaient dans ses cauchemars. Par après, il entendait des voix. Ces événements se sont greffés les uns aux autres sans qu’ils ne soient planifiés au départ. Cependant, ils ont pu culminer avec l’aventure « La guerre psychologique ». L’auteur peut être surpris de ses propres revirements, mais il ne devrait pas larguer le lecteur en chemin s’il avance certains événements.

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  • Les références dans les films de super-héros

    Ce n’est peut-être que l’imaginaire du cinéphile et de l’amateur de comicbooks, mais c’est toujours amusant de voir une case, une page dans un plan d’un film de super-héros et naturellement, nous en avons trouvé une dans le cas de Captain America, The Winter Soldier.

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  • Conseils de rédaction

    Nous ne souhaitons pas offrir des conseils de rédaction, nous avons encore trop à apprendre, mais nous aimons lire de tels conseil. Ainsi, Dennis O’Neil (« Dennis O’Neil: Mark Twain and the Seven Basic Plots », www.comicmix.com, April 24, 2014) présente une liste de conseils assez exhaustive. De la liste, nous retenons le dernier conseil de rédaction : employer une liste d’écriture simple et directe. Personne ne va vous donner un prix pour un tel style, mais cela aura au moins le mérite d’être en phase avec le niveau de langage de vos personnages.

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