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Jusqu’où pousser la description des personnages?

Nous sommes tombés sur cette critique du numéro 7 de la série Miracleman et ce passage nous a interpellés :

« Overall, the primary content of this issue is still quite excellent. Once again Cream is a confounding influence and the art does see a decline in quality, but the story is still very engaging and I’m honestly intrigued to see how Moran gets himself out of this mess. You see, Gargunza used the term “Abraxas” to turn Miracleman back into Moran. The word keeps him in his human state for an hour. He and Cream are then given a head start to run away from Miracledog before he is sicced on them. Cream hands Moran a gun before running off to be decapitated by Miracledog. The issue ends on a very human and very scared Moran confronted by the beast. I have no idea how he can save himself but I’m excited to find out. » (Micheal Brown, «Marvel’s Miracleman # 7: Enter Chuck Austen», comicbook.com, June 6, 2014)

Il y a un équilibre délicat à maintenir entre une définition complète d’un personnage et le maintien d’une aura de mystère qui laisse au lecteur une part d’interprétation à réaliser. Cette frontière est mince. Personnellement, nous ne cherchons pas à expliquer outre-mesure les choix psychologiques de nos personnages, mais nous ne souhaitons pas délaisser certaines actions concrètes qui ont été posées. Cette frontière est d’autant plus difficile à tracer que nous ne savons pas toujours où certaines actions vont mener. Par exemple, au départ, Fabien ne souhaitait pas dormir. Par la suite, nous avons vu que ses anciens collègues décédés apparaissaient dans ses cauchemars. Par après, il entendait des voix. Ces événements se sont greffés les uns aux autres sans qu’ils ne soient planifiés au départ. Cependant, ils ont pu culminer avec l’aventure « La guerre psychologique ». L’auteur peut être surpris de ses propres revirements, mais il ne devrait pas larguer le lecteur en chemin s’il avance certains événements.

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