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Suppléments

  • Mais qu’est ce qu’il dit? Duel au Soleil – Partie II

    Il y a de nombreux dialogues en espagnol dans cette aventure. Nous n’allons pas tous les traduire, il faut tout de même conserver la magie de l’aventure. Mais en voici un passage qui est essentiel.

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  • Les retouches (Guerre psychologique– Partie I)

    La bande dessinée est un travail de collaboration. Le scénariste peut demander des corrections sur une image pour assurer une meilleure cohérence d’ensemble. Nous avons demandé à notre encreur d’ajouter des lunettes de plongée à Fabien. Nous trouvions que ce détail ajoutait un peu de réalisme à cette portion de l’aventure.

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  • Avoir des femmes en contrôle : la relation de Eva et de Benson – Partie II

    Nous poursuivons notre exploration de la relation d’Eva et de Benson. Dans l’aventure « Voir clair », la scène finale de l’aéroport, Benson regarde Eva s’éloigner. Cette dernière ne se retourne jamais vers Benson. Nous voulions envoyer le message qu’Eva regarde devant elle, même si elle quitte avec des étrangers. Elle a possiblement tourné la page.

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  • Mais qu’est ce qu’il dit? Duel au Soleil – Partie I

    Il y a de nombreux dialogues en espagnol dans cette aventure. Nous n’allons pas tous les traduire, il faut tout de même conserver la magie de l’aventure. Mais en voici un passage qui est essentiel.

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  • L’épopée de Mark Waid sur la série Daredevil

    « To me, this run isn’t just the best « Daredevil » run of all time (and that’s saying a lot) — it’s also one of the best comics, ever », cette affirmation de Christine Hanefalk (« In Your Face Jam: Thanks For Making Me Cry, « Daredevil »», http://www.comicbookresources.com, 2 septembre 2015) aurait pu être écrite par nous. À de nombreuses reprises, nous avons affirmé notre admiration pour le style d’écriture de Mark Waid. Un auteur que nous avons découvert dans la série Daredevil et nous affirmons aujourd’hui que cet écrivain était en parfaite symbiose avec son sujet créant un des récits les plus organiques qui évitait plein de pièges du comicbooks.

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    Pour comprendre le souffle que Waid a donné au personnage, il faut se rappeler la nature du matériau de base : « For years, Daredevil had been one of Marvel’s grimmest comics. Recent years had seen Daredevil outed as Matt Murdock at the hands of the Kingpin, loved ones murdered or driven insane by various villains, a stint in prison, and even a brief possession by a demon. When Mark Waid and artist Paolo Rivera took over Daredevil in 2011, many wondered how the two creators would destroy Murdock’s life next. The answer: they’d make Daredevil happy.

    The creator’s Daredevil run marked a return to the fun, swashbuckling superhero adventures not seen in a Daredevil book since the Silver Age. Not only did Daredevil beat gangsters and supervillains without losing loved ones or suffering personal tragedy in the process, he did it with a smile, pursuing life with a newfound optimism and bravado. For months, Daredevil readers waited for the other shoe to drop, because this was a Daredevil series and Matt Murdock could only experience so much good in his life before the Kingpin showed up at his doorstep and beat him half to death. But the wins kept piling up for Daredevil and while Matt’s personal life was a mess, he wasn’t adding to his problems with his typical self-destructive behavior. For the first time in years, Daredevil was a “fun” comic, a relative rarity in a genre filled with serious and straightforward takes on superheroes. » (Christian Hoffer. « A Look Back at Waid and Samnee’s Daredevil and Its Importance to Modern Comics », http://comicbook.com, 12 septembre 2015). Malgré ce virage, comme le rappelle Christine Hanefalk, Waid n’a jamais prétendu que la dépression de Matt Murdock était résolue, elle toujours là et le héros devait juste apprendre à vivre avec au lieu d’en faire un point central dans le récit. « Waid shows that superhero stories can still tell serious stories without being dark and brooding » (Dylan Routledge, « The Weekly Challenge: Mark Waid », http://www.comicbookdaily.com, 12 october 2015).

    Outre le virage effectué au personnage (tout en restant fidèle à celui-ci), le concept mis de l’avant, la reconnexion, l’hommage  au Silver Age est réalisé de façon très moderne : « Waid himself also contributes to the nostalgic mood of Daredevil, particularly with his choice of focus and guest characters. As well as bringing back old foes like Stiltman or the Jester or the Spot, he makes a point to focus on characters and concepts that feel tied and rooted in the sixties. Hank Pym is a recurring guest star, with the “hip scientist” and ant motif that defined the character in his earliest appearances. Indeed, Pym provides a link to the classic Avengers universe, nostalgically observing how things have changed. “It’s not like the old days of the Avengers where everyone’s a casual identicard call away.” » (Darren, « Mark Waid, Chris Samnee, Paolo Rivera et al’s Run on Daredevil (Vol. 3) (Review/Retrospective) », https://them0vieblog.com, 24 avril 2014).

    Cette approche ne fait pas l’unanimité, personne ne peut le faire, ainsi certains mentionnent : « Reading the book feels more like something from the early 1960s than something modernized…» (Andrew Ardizzi, « Daredevil # 7 », https://www.comicbookdaily.com, 26 décembre 2011). Nous ne sommes naturellement pas d’accord avec cette description. Un hommage au style des années 1960 aurait amené un texte sur écrit afin de rendre parfaitement limpide le propos du récit ne laissant aucune ambiguïté. Waid laisse son récit parler de lui-même et le lecteur faire sa propre interprétation des motivations des personnages. Pour nous, ce style d’écriture est une véritable école et une source d’inspiration constante.

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