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Les inspirations

D’où vient ce personnage? L’exemple de Casey.

Nous aimons acheminer à nos collaborateurs des photographies des lieux ou des personnages afin qu’ils aient une base sur laquelle développer leurs illustrations. Ainsi, Casey est librement inspiré du Clint Eastwood des années 1970.

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L’art de la critique

Plonger et écrire soi-même, c’est être inconscient ou croire que nous pouvons offrir une voix distinctive à des lecteurs. En ce sens, nous avons porté un jugement sur le travail des autres auteurs. Nous l’avons évoqué avec notre liste de dogmes.

À cet effet, nous avons lu l’analyse d’Anthony Falcone qui se plaignait que : « I’ve been reading a lot of comic book reviews while prepping this article and while I won’t provide any links (I’m not trying to call out specific writers here), I will say that the majority of them are mostly story summaries with brief discussion on the art. If the review is positive there will be some sort of acknowledgement of the artist’s skill, but if the review is negative the art will be briefly dismissed with an amusing quip. At times an artist will receive a negative comment on the neutrality of their work; it is functional, satisfactory, or pedestrian. ». *Anthony Falcone, «Accentuate the positive, eliminate the negative?», October 10, 2013, http://www.comicbookdaily.com)

Aussi, l’environnement Internet ne favorise pas un dialogue constructif alors que trop souvent les commentaires négatifs et incendiaires sont prisés. Nous apprécions quelques critiques qui ont du souffle, qui ne vont pas limiter leurs propos uniquement à l’objet qu’il critique mais qui pourront remettre en contexte l’œuvre,  l’auteur ou le genre ou bien parce qu’il adopte un point de vue unique que l’on ne retrouve pas ou peu ailleurs. À cet effet, nous pouvons citer l’équipe d’A.V. Club pour la télévision, certains rédacteurs de Badass Digest pour le cinéma, Christine Duffee pour l’œuvre de Daredevil, Darren encore une fois pour le cinéma (ou le comicbook) et Sylvain Lavallée également pour ce même médium.

S’inspirer du réel – l’origine de notre aventure « Le kidnapping »

Pour notre aventure « Le kidnapping », nous nous sommes inspirés d’un fait réel qui s’est déroulé en Alabama en février 2013 où un gamin avait été enlevé par un survivaliste et garder captif dans un bunker. Nous avons poussé le mimétisme jusqu’à utiliser l’image du kidnappeur. De ce fait réel, nous avons construit une fiction qui s’insérait bien dans la trame des aventures que nous souhaitions développer.

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L’interprétation de Captain America

On le répète et on le confesse, Captain America était (ou est encore), notre super-héros préféré. En voyant le premier film que Marvel lui a consacré, on avait un malaise de le voir se promener avec un pistolet, mais on n’arrivait pas à clairement définir cette perception. Nous sommes tombés sur cette interprétation de Chris Sims et nous sommes parfaitement d’accord avec son analyse :

« One of the things I really like about this story is how much importance Kirby puts onto the idea of Cap’s shield as a symbol. I love that, because it underscores one of my favorite things about the character: He’s a soldier who doesn’t carry a gun. He carries a shield, because he exists to protect and defend people against the forces that would hurt them. It’s one of the most elegant ideas in comics, and something that I think really plays into Kirby’s idealized vision of what America should be […] It’s a big symbol, and in Cap’s view — and Kirby’s — that symbol has a lot of power. » (Chris Sims, «Ask Chris #156: KILL-DERBY!», July 5, 2013, http://comicsalliance.com.)

Quand on lit ce genre d’analyse, on se demande si les concepteurs ont eu toutes ces idées de façon explicite ou si elles étaient inconscientes et ne demandaient qu’à émerger. Ensuite, on constate que le second film sur Captain America (The Winter Soldier) est plus cohérent avec cette définition du personnage.

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Les aléas de la rédaction (Le kidnapping)

Pour cette aventure, nous ne savions pas vraiment comment nous allions la terminer. Woolf allait-il se suicider? Le jeune garçon allait-il tirer sur son kidnappeur? Les policiers allaient-ils donner l’assaut? Nous hésitions entre toutes ces options en sachant uniquement que le garçon devait s’en sortir et que cette aventure n’était qu’un préambule.

D’où vient le nom Norem?

Le nom de Namor provient de l’inversion du prénom Roman. Nous sommes partis du même principe et avons inversé des noms de personnages célèbres pour nommer certains de nos personnages. Ainsi Noren est l’inversion du nom Néron.

Les références dans l’aventure « Voir Vienne et mourir »

Le contexte général de cette aventure est inspiré d’un article de Blaise Gauquelin publié dans le magazine l’Express en février 2010 intitulé « Vienne, nid d’espions de Téhéran ». Nous avons transposé le caractère contemporain de l’article au contexte de la guerre froide du début des années 1980. Un passage de l’article sur le sentiment d’abandon des autorités autrichiennes face à leurs alliés de l’OTAN justifiait une politique de coopération sur de multiples tableaux.

Les bandes dessinées américaines dans les années 1970

Beaucoup de gens portent un jugement sévère sur les auteurs américains des années 1970. Alain Moore était l’un des plus farouches critiques du début des années 1980 (Alan Moore’s Lost Stan Lee Essay, 1983, partie 2 de 2). Pour notre part, nous considérons le Silver Age de la bande dessinée comme une période où les différents éléments sont bien dosés. En effet, les dialogues n’étaient pas surabondamment explicatifs, les encadrés descriptifs offraient un autre niveau de lecture aux histoires et on n’avait pas sombré dans l’hyperpsychologisation des personnages. Voici une page du numéro 200 des Fantastic Four écrit par Marv Wolfman où l’on retrouve l’équilibre dont nous parlons.

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Mark Waid

Mark Waid est un auteur que nous n’avons connu que tout récemment par l’entremise de son travail sur Daredevil et qui nous a beaucoup impressionnés. Ses récits semblent pratiquement « anticlamax ». Par exemple, dans le septième numéro, Daredevil doit affronter une tempête de neige; et son numéro 12 est centré sur l’époque des études de droit de Matt et Foggy et d’une confrontation avec un de leur professeur. Les scènes de combat sont relativement courtes, elles occupent rarement tout un numéro.

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Curieusement, sans être particulièrement spectaculaire à première vue, l’écriture de Mark Waid est stimulante, nous relisons fréquemment ces numéros. Aussi, dernièrement, nous apprenions que Mark Waid se double d’un penseur sur l’impact d’Internet dans la production des bandes dessinées.Mark Waid is an author we only got to know recently through his work on Daredevil, which really impressed us. His stories seem almost « anticlimactic. » For example, in the seventh issue, Daredevil faces a snowstorm. And issue 12 is focused on the time when Matt and Foggy were studying law and had a confrontation with their teacher. The fight scenes are relatively short and rarely occupy a whole issue. Curiously, without seeming spectacular at first glance, Mark Waid’s writing is stimulating and these issues are some we often reread. We also recently learned that Mark Waid doubles as a thinker on the impact of the Internet on comic production.

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Les références dans l’aventure « Dans la nature »

Dans l’aventure « Dans la nature », Jason se rend à Vancouver sans un sou et il doit revenir avec une somme d’argent en quelques jours. Nous avions entendu, il y a plusieurs années, qu’une telle épreuve avait été imposée aux recrues des services secrets canadiens.