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Rédaction

Connaître les lieux pour rdiger une histoire

Initialement, l’aventure « La plongée intérieure » devait se dérouler en Corse. L’ennui était que la géographie de cette région nous était complètement inconnue; il était donc difficile pour nous de nous assurer que les scènes envisagées cadraient avec l’environnement. Nous avons déménagé l’action sur l’île de la Réunion, région mieux connue d’un de nos collaborateurs et dans laquelle tout ce que nous souhaitions s’y retrouvait.

Roslo devait avoir une autre apparence

Initialement, Roslo devait être un homme. Au moment de nos échanges avec Léon Leclerc, ce dernier considérait que l’univers des Apatrides manquait de personnages féminins. Léon produisit une esquisse (voir l’image jointe). Au moment du démarrage du projet, nous avons conservé l’idée d’une femme comme chef de la sécurité du Consortium, mais avons cherché à lui donner une apparence qui cadrait mieux avec la mode de la fin des années 1980.

Le respect de l’univers du héros

Peter DeCourcy traitait le 14 juin 2011 sur le blogue Comicbookdaily de la théorie des auteurs de bandes dessinées. Selon lui, dans l’univers du comic book américain, il ne voyait actuellement que quatre à cinq auteurs qui se démarquaient du lot. Il semblait se désoler de cet état de fait. De notre point de vue, nous craignons les auteurs qui souhaitent imposer leur style narratif à un univers qui a déjà une riche existence. Nous avons parfois l’impression que la particularité du style s’impose davantage que le personnage principal qu’elle doit servir.

Commenter une scène : Hors de la Boîte

Notre collaborateur, Louis, en introduisant un camion qui se déplace entre des cases identiques, accentue l’effet du temps qui passe.

Commenter une scène : Une haine brûlante

Nous parlions des différents niveaux de lecture d’une bande dessinée. Il est intéressant de revoir la dernière scène entre le Magnat et Roslo. La simple manipulation du stylo bille par le Magnat envoie un message de menace très fort. Élément qui, nous l’avouons, n’était pas présent dans le scénario initial.

La lecture d’une bande dessinée

Sans vouloir donner un cours de bande dessinée, ce que plusieurs pourraient faire beaucoup mieux que nous, nous estimons qu’il y a trois niveaux de lecture dans une bande dessinée. D’abord, ce que la bulle dit, donc le niveau de lecture le plus primaire, celui qui devrait être le moins ambigu. Ensuite, ce que l’image montre. Et finalement, comment la page est composée : le nombre de cases et leur dimension. Ce dernier point jouera sur le rythme du récit. Lors de la rédaction, il est important de réfléchir à ces trois dimensions afin de donner le plus de force au récit.

Même geste – deux visions

L’idée du sacrifice que nous avons évoqué est intéressante. Lorsqu’il est accompli par le héros, il est associé à un geste chevaleresque, une façon de dénouer une impasse, alors que lorsqu’il l’est par le vilain, il y a un côté « tête brûlée », le geste semble perdre toute noblesse. Souvent, le vilain a ce type de comportement parce qu’il est cerné et n’a plus aucune issue. Une personne saine d’esprit verrait à simplement se rendre, alors comment expliquer un geste aussi radical? Pouvons-nous imaginer que le vilain se sacrifie parce qu’il a toujours vécu en marge des normes de la société et qu’il ne peut concevoir que l’on vienne dicter sa conduite, et cela jusqu’à la fin? Nous ne cherchons pas à embellir le geste, juste à chercher une explication rationnelle à une question qui, dans le fond, n’en a sûrement aucune.

Christobale a plus d’une apparence

Nous avons différents collaborateurs sur le projet et chacun a sa façon d’interpréter un personnage. Voici quatre visions du costume de Christobale.

Être prêt à changer d’idée

Initialement, Volcanne devait se nommer Sinistro. Ce n’est qu’au moment de la publication, que nous avons décidé de changer le nom du personnage. Sinistro sonnait trop comme le nom du vilain de service. Nous avons donc opté pour un nom plus neutre.

Commenter une scène : Les meilleurs amis du monde

Avec Louis Paradis, nous avons eu quelques échanges quant au niveau de nudité que nous voulions présenter dans le récit. Nous savions que nous ne voulions pas produire une image trop chaste qui n’aurait pas été crédible, puisque les personnages venaient de passer une nuit torride. Du même souffle, nous ne voulions pas tomber dans une forme d’exhibitionnisme uniquement pour satisfaire une forme de voyeurisme. Nous croyons avoir trouvé une forme d’équilibre intéressant.