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Les inspirations

Revenir sur Steve Englehart

En octobre 2010, Jeffery Kleahn (jeffreyklaehn.blogspot.com) réalisait une entrevue avec Steve Englehart. Ce dernier déclarait : « I was writing Captain America and America was transfiexed by Watergate, and I couldn’t see how Captain America could NOT react to that – so I started commenting on real-world events. I found that even though I was writing fantasy, the more firmly it grounded in reality, the better was. » À notre avis, cette connexion sur une certaine réalité permet au lecteur d’avoir un point commun avec le personnage de fiction.

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Toujours revenir à James Ellroy

En feuilletant un magazine, nous sommes tombés sur une citation de James Ellroy en introduction au premier volet de sa trilogie américaine American tabloïd : « L’heure est venue d’ouvrir grand les bras à des hommes mauvais et au prix qu’ils ont payé pour définir leur époque en secret. » La phrase démontre le talent d’Ellroy. Nous devons admettre qu’elle cadre bien avec l’esprit de nos récits et elle  vient clore la discussion sur notre obsession des méchants.

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Ce qui a inspiré l’accident causé par Steve Legris?

Dans le récit « Personne n’est innocent », Steve Legris est en cavale, car il a tué un policier en forçant un barrage. Un événement semblable s’était réellement produit sur la Rive-Sud de la région de Montréal à l’été 2000 entraînant des conséquences similaires. Ces événements malheureux ont inspiré l’amorce du récit.

Le sacrifice des vilains

Plus jeune, il y a des scènes qui nous marquent. Dans le dessin animé Goldorak, à la fin de la première saison, l’un des principaux vilains, Hydargos, se sacrifie dans l’espoir de vaincre son adversaire et pour permettre à son supérieur de quitter le champ de bataille. Nous avons beaucoup aimé ce comportement et l’avons calqué, en quelque sorte, pour celui de Roslo dans le récit « Le sacrifice de soi-même. »

D’où provient le nom du Consortium?

Le Consortium est fortement inspiré de la « Corporation » qui avait fait son apparition dans Captain America à la fin des années 1970 où un regroupement d’hommes d’affaires poursuit des activités criminelles pour accroître leur richesse et leur influence.

La relation entre Kligger et Veda

Nous reproduisons cette scène publiée en 1978 dans le numéro 225 de Captain America (voir image). À notre avis, il s’agit d’une très belle scène écrite par Steve Gerber où en quelques cases on assure un développement et une conclusion. Cette scène démontre aussi la complexité des relations entre les individus où « les méchants » ne sont pas complètement unis face à leurs ennemis communs. Ces deux pages ont eu une grande influence sur notre travail de rédaction.

 

Qu’est-ce qui a inspiré l’Île de Volcanne?

Si d’Arnim Zola nous a inspiré pour créer Volcanne, nous avons pris exemple sur son château pour créer l’île de ce dernier. Jack Kirby dans le numéro 211 de Captain America avait transformé un simple château en un adversaire de taille pour le vengeur étoilé (voir image). Cette idée de prendre un environnement banal et de le transformer en un lieu meurtrier nous intéressait particulièrement.

 

D’où provient Volcanne?

Volcanne est directement inspiré du personnage d’Arnim Zola créé par Jack Kirby (voir image) et qui a fait sa première apparition dans le numéro 208 de Captain America. Les similitudes sont évidentes et nous ne souhaitons pas nous en cacher. Le personnage d’Arnim Zola est fascinant parce qu’il ne semble pas habité par une volonté de domination mondiale ou d’accumulation de richesse. Son objectif semble être de poursuivre ses expériences sans aucune contrainte morale. Ce point nous plaisait beaucoup et nous avons souhaité concevoir un personnage motivé par les mêmes objectifs.

 

Roger Stern

À l’instar de Steve Englehart, Roger Stern est un autre de ces auteurs plus discrets. Alors qu’un Alan Moore cherchera à inclure ses réflexions et ses obsessions, un Roger Stern cherchera plutôt à s’ancrer dans le mythe dont il aura le mandat de rédiger les récits. Il n’a fait que quelques numéros avec Captain America, mais il a su concevoir des histoires qui comblaient le vide de récits qui avaient pourtant été écrits plusieurs années auparavant. Nous apprécions cette volonté de se mettre au service du mythe par de fine évolution, et non de vouloir révolutionner l’univers du héros dans son entier.

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Damon Lindelof et Carlton Cuse

Nous venons de recevoir le bouquin Lost Encyclopedia, ce qui nous donne l’occasion d’exprimer à nouveau notre admiration pour cette série télé. De la culture populaire à son meilleur! Nous apportons cette précision, car des gens disent que cette série n’était pas aussi bonne que The Sapranos ou Mad Men. L’affirmation est exact, mais ces deux séries étaient diffusées sur des réseaux spécialisés et s’adressaient donc à des auditoires plus spécifiques que la série Lost était diffusée sur un réseau grand public et elle devait donc respecter certaines contraintes. Malgré cela, les deux producteurs exécutifs n’ont pas hésité à complexifier leur trame narrative, la rendant, du même souffle, plus dense et profonde. Ils ont su faire un bon dosage entre l’émotion et l’action. Ils ont truffé leurs histoires de références sans que le procédé n’en soit pour autant tape-à-l’œil. Nous ne parlons pas d’une série parfaite, et seul le temps nous dira si elle vieillira bien, mais, pour l’instant, nous parlons d’un excellent travail de scénarisation pour une production de masse

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