Skip to Content

Dogmes

Quitter l’aventure ne signifie pas nécessairement mourir

Dans un univers comme celui des Apatrides, la mort est inévitable, le contraire serait même contre-indiqué. Cependant, il faut doser les décès. Ainsi, le départ de l’aventure d’Eva nous apparaît une sortie élégante qui pourrait même ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie. Son départ ne signifie pas qu’elle cesse d’exister.

complement273

Trop de muscles et pas assez de gras psychologique

Nous avons parlé à quelques occasions des disproportions souvent réalisées lorsqu’il s’agit de dessiner des personnages féminins. Andrew Wheeler (« Why Big Superhero Muscles Aren’t the Same Thing as Sexy Curves », comicsalliance.com, September 25, 2014) renverse le questionnement en se demandant si un phénomène similaire n’affecte les super-héros masculins. Il interroge des lectrices en leur demandant leur avis. L’une d’elle indique : « Heroes tend to be drawn with tons of bulky muscles and weird proportions that I find unappealing. » Difficile de lui donner tord lorsque l’on regarde l’illustration du Captain America.

Nous l’avons déjà mentionné dans nos dogmes, pour notre part, nous souhaitons que le physique de nos personnages s’apparente davantage à celui d’athlète, disons des cyclistes ou des joueurs de soccer qu’à des culturistes qui passent 20 heures par jour au gymnase.

complement197

Utilisation des médias électroniques

À l’ère des médias sociaux, il est très facile de partager ses opinions. Mais encore une fois, nous nous sommes donné des lignes de conduite. Retournons à deux citations qui résument bien notre pensée : celle de Brian K. Vuaghan ‑ auteur de la récente série SAGA et scénariste de la série Lost ‑ déclarait dans une entrevue au sujet de Twitter : « I think that writing is a thing I can only do when I have to do it and it’s going toward a piece of fiction. I don’t it in me to write for just for the hell of it » (The Beat « Interview: Brian K. Vaughan on SAGA, Lost, Twitter and more », comicsbeat.com, 14 mars 2012) ‑ et celle d’Anthony Falcone qui, lui, énonçait une vérité simple, mais qui méritait tout de même d’être citée : « It’s always very easy to write about why you don’t like something. […] It is harder to talk about some of the things we like without sonning like mindless automaton fanboys » (Anthony Falcone, « Why I like Comic Books », 31 janvier 2012, www.comicbookdaily.com).

Complement248

Dans ces circonstances, nous avons mûrement réfléchi à l’utilisation de notre page Facebook afin d’éviter de cannibaliser les informations que nous communiquions dans les suppléments de notre site Internet et avons décidé de définir l’angle que nous souhaitions exploiter sur cette page Facebook. Ce choix avait pour but de limiter les sujets que nous pourrions aborder, et ainsi d’éviter de traiter de n’importe quoi et de le faire de façon très superficielle.

Dans ce contexte, nous avons, jusqu’à présent, rejeté l’utilisation de Twitter qui demande une cadence de production trop élevée pour notre capacité à générer une information un peu réfléchie.

In this era of social media, it’s very easy to share one’s opinions. But we gave ourselves two lines of conduct to follow. Here are two quotes that perfectly encapsulate how we feel about this issue Brian K. Vuaghan, writer of the SAGA series and screenwriter for the TV series Lost , had this to say about Twitter, during an interview:I think that writing is a thing I can only do when I have to do it and it’s going toward a piece of fiction. I don’t have it in me to write just for the hell of it” (“Interview: Brian K. Vaughan on SAGA, Lost, Twitter and more,” The Beat, March 14, 2012, comicsbeat.com).  And Anthony Falcone stated a simple truth, but one that’s still worth quoting:  “It’s always very easy to write about why you don’t like something. […] It is harder to talk about some of the things we like without sounding like mindless automaton fanboys” (Anthony Falcone, “Why I like Comic Books,” www.comicbookdaily.com, January 31, 2012).

We thought carefully about how we would use our Facebook page, in an effort to avoid cannibalizing the additional content we offer on our Website. We decided to clearly define the angle we would take on Facebook, limiting the topics we would be discussing there in order to avoid talking about a great many topics but in a very superficial way.

For these reasons, we are not using Twitter, which would require a too-high production rate for us. We want avoid creating poorly thought-out content.

L’archivage et les lignes du temps – Partie IV

Si des personnages sont confinés à des lignes du temps bien précises, d’autres sont plutôt des personnages récurant qui se retrouvent dans différentes trames. On peut penser que Markham, Blascovitch, Brookbank et Wood occuperont cette fonction. 

L’archivage et les lignes du temps – Partie III

La trame de l’Exil est centrée autour des destins de Benson et d’Éva. Celle des Damnés tourne principalement autour des expériences des différentes recrues des deux camps d’entraînement avant leur arrivée. Enfin, celle des Vautours explore les personnages de Valasquez, Cordo, Blascovitch et de Markham.

Le corollaire de ces choix est que certains personnages n’apparaissent que dans certaines trames. Ainsi, Fabien, le Rebelle, et tous les personnages associés au Consortium ne sont présents que dans le Cycle des ténèbres. Benson et Éva sont confinés aux trames de l’Exil et du Cycle des ténèbres alors que Valasquez et Cordo voient leur présence se limiter au Cycle des ténèbres et aux Vautours.

L’archivage et les lignes du temps – Partie II

Le Cycle des ténèbres est la seule trame qui est publiée chronologiquement et qui peut réunir tous nos personnages. Les autres trames (l’Exil, les Damnés et les Vautours) sont centrées sur un groupe de personnages bien précis ayant des récits pouvant évoluer à différentes époques. Un prochain billet expliquera les contraintes.

Vous lisez dans les pensées, vous?

On retrouve sur le Net plusieurs analyses se plaignant que les plus récents comic books se lisent beaucoup plus rapidement que ceux des années 60 ou 70. Faut-il s’en plaindre? Nous ne le croyons pas. Trop souvent, ces récits contenaient trop de texte; les bulles répétaient ce qui était déjà dessiné. Aussi, les bulles de pensées, celles en nuage, devenaient très commodes pour nous expliquer ce qu’il se déroulait, même si cela tuait le suspense. Au cinéma, à l’exception du recours à la voix hors champ, nous accédons aux pensées des personnages par la force de l’image, ce qui peut donner des scènes encore plus fortes, car elles laissent aux spectateurs la liberté de les interpréter. Nous nous sommes donc fixés comme condition supplémentaire d’éviter de redire en mot ce que l’image nous montrait déjà. En ce sens, nous n’entendons pas recourir aux bulles de pensée.

Espacer les opérations sur le terrain

Nous avons vu cette image où Wolverine est présent dans tellement de séries de Marvel qu’il paraît être en action tous les jours. Nous voulions éviter ce phénomène pour deux raisons. D’abord, nos personnages ne sont pas uniquement des combattants sur des scènes d’action   nous essayons de leur donner une existence plus dense  , ensuite, il y a une question logique et pratique. En effet, comme nous l’avons déjà dit, les missions sont le fruit d’une collecte d’informations, il faut donc laisser le temps aux personnages de les ramasser.   

 

La densité des récits

Plusieurs se désolent que les histoires éditées par Marvel se lisent de plus en plus rapidement. Les auteurs cherchent à écrire l’essentiel. Une approche scénaristique avec laquelle nous sommes totalement d’accord. Cependant, un de nos collaborateurs nous faisait remarquer qu’il y avait aussi de moins en moins de cases par page, rendant ainsi l’expérience retirée de la lecture de plus en plus limitée. Internet contourne ce problème en offrant gratuitement ces produits, ce qui élimine les problèmes reliés aux coûts ou encore au temps auxquels certains lecteurs sont confrontés.

Des physiques d’athlètes, mais pas de culturiste

Les physiques des personnages (héros ou méchants) sont rarement surdimensionnés : par exemple, les membres de l’équipe de répression du Black Orchestra sont en grande forme physique sans avoir nécessairement des corps de culturistes. Bien que Fabien ait été entraîné pour le combat au corps à corps, il n’a pas le corps d’un culturiste qui passe 20 heures par jour dans un gymnase. Ce choix s’inscrit dans la volonté de poser notre récit dans un univers relativement crédible.