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Suppléments

  • L’autopromotion

    Deux décennies avant qu’Internet ne permette des publications Web, Todd McFarlane avait identifié les principaux bénéfices de l’autoproduction : « I don’t got no lawyers. I don’t got no PR people. I don’t got no licensing people. I ain’t got shit! I hate to say it but I just proved that half those jobs at Marvel and DC are worthless. They could get rid of all of those guys and it’s not really going to affect the sales of their comic books, if you’re doing a comic book that taps into the heart of what the kids want right now. You don’t need a battery of people to produce big sales. What you need is a comic book that’s either good, glitzy, or happens to be tapping into whatever’s hot that week. » (Gary Groth, “…That’s the Spice of Life, Bud”: The Todd McFarlane Interview”, The Comics Journal #152, août 1992).

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  • L’image comme outil scénaristique

    Dans l’aventure « Le tête à tête », lorsque Cesar rencontre pour la première fois Votan, il est naturellement intimidé. Cependant, à mesure qu’il prend conscience des intentions de celui-ci, il reprend confiance en lui. Nous souhaitions que ce déplacement dans le rapport de force apparaisse dans les images. Pour cela, nous avons décidé de montrer la posture de Cesar sur le divan.

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  • Jusqu’où faut-il s’autocensurer?

    Graeme MacMillan soulevait une question assez troublante : « I wonder what comics we’ve missed out on because creators self-censored or were too afraid to push ideas that they initially wanted to do, but felt would never get published…? » (“The Biggest Blockade to the Creation of the Content is Creators Not Choosing to Create the Content”, Newsarama, 21 mai 2013.) Nous avons déjà évoqué les changements de scénarios que nous avons dû réaliser parce que nous trouvions que nos idées initiales n’étaient pas suffisamment fortes ou au contraire trop fortes et qu’elles implosaient les récits que nous souhaitions développer. Pouvons-nous parler de censure ou de simple lucidité? Naturellement, les choix que nous faisons donnent une direction à nos aventures.

  • Les retouches (La transaction)

    La bande dessinée est un travail d’équipe. Il peut arriver que le scénariste demande de corriger une image pour assurer une meilleure cohérence d’ensemble. Pour cette aventure, nous avons demandé de petites retouches : des impacts de balles dans le mur, des débris qui tombent, des retouches à des vêtements, des antennes de téléphones cellulaires, des lunettes, etc.

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  • Les spoilers sont-ils vraiment dommageables?

    Graeme McMillan posait une question simple concernant les réels dommages que peuvent causer les spoilers. Il affirme : « How important are spoilers, anyway? I wonder that, sometimes. There are plenty of stories that rely on a shock last minute reveal for a certain amount of drama and tension, of course, but that is rarely the only value of a story; there has to be something more to it, surely, otherwise the story can only be read once, because any re-reads would be pointless in light of you knowing the big secret. While knowing a spoiler ahead of time can rob the story of one kind of appeal, shouldn’t good stories have more to offer, and therefore have a different-yet-equal appeal even if you know the ending ahead of time…? » (« How Bad Are Spoilers, Anyway? », Newsarama, 13 mai 2013).  Ainsi, les spoilers sont véritablement dommageables si l’aventure n’a aucune consistance ou de véritable profondeur qui inciterait le lecteur à y revenir.