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D’où vient ce personnage? L’exemple de Richard Krugger

Nous aimons acheminer à nos collaborateurs des photographies des lieux ou des personnages afin qu’ils aient une base sur laquelle développer leurs illustrations. Richard Krugger est librement inspiré de l’interprétation de Julian Glover pour son rôle de Aris Kristatos dans le James Bond For your eyes only.

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Les retouches (Guerre psychologique– Partie I)

La bande dessinée est un travail de collaboration. Le scénariste peut demander des corrections sur une image pour assurer une meilleure cohérence d’ensemble. Nous avons demandé à notre encreur d’ajouter des lunettes de plongée à Fabien. Nous trouvions que ce détail ajoutait un peu de réalisme à cette portion de l’aventure.

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Avoir des femmes en contrôle : la relation de Eva et de Benson – Partie II

Nous poursuivons notre exploration de la relation d’Eva et de Benson. Dans l’aventure « Voir clair », la scène finale de l’aéroport, Benson regarde Eva s’éloigner. Cette dernière ne se retourne jamais vers Benson. Nous voulions envoyer le message qu’Eva regarde devant elle, même si elle quitte avec des étrangers. Elle a possiblement tourné la page.

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D’où vient le personnage de Cassius?

Selon nos dessinateurs, Cassius a pris différentes incarnations. Il demeure qu’à la base, il devait ressembler à Mohamed Ali. En fait, son nom est un emprunt direct au grand boxeur qui se nommait Cassius Clay avant de changer de nom.

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Les retouches (Confrontation)

La bande dessinée est un travail de collaboration. Le scénariste peut demander des corrections sur une image pour assurer une meilleure cohérence d’ensemble. Initialement, le dessinateur de cette aventure a donné une arme à Fabien. Personnellement, nous cherchons à éviter que celui-ci ait une arme, dans notre esprit il est le spécialiste du combat corps-à-corps.

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Avoir des femmes en contrôle : la relation de Eva et de Benson – Partie I

Chris Sims analyse le rôle de la maîtresse et ses interactions avec le héros. Il met en lumière :

« And those are, in all honesty, the best case scenarios for a lot of love interests. Like everything in a comic book story, they exist to create drama, but superhero comics have historically had a very specific kind of drama in mind when it came to the fates of romantic partners, especially, overwhelmingly, women: They tend to wind up dead for the sake of a cheap thrill and setting up a villain. It’s a cliché so prominent that it’s become one of the best known tropes of the genre, and while that’s frustrating and detrimental on a lot of levels, it also has the very practical function of almost requiring new love interests to be introduced. » (« Ask Chris #260: Love, Exciting And New; On the Dramatics of Superhero Love Interests », http://comicsalliance.com, October 2, 2015).

Tasha Robinson va dans le même sens lorsqu’elle affirme : « If she does accomplish something plot-significant, is it primarily getting raped, beaten, or killed to motivate a male hero? Or deciding to have sex with/not have sex with/agreeing to date/deciding to break up with a male hero? Or nagging a male hero into growing up, or nagging him to stop being so heroic? Basically, does she only exist to service the male hero’s needs, development, or motivations? » (« We’re losing all our Strong Female Characters to Trinity Syndrome », http://www.huffingtonpost.com, June 16, 2014).

En ce sens, Sims precise:  « adding in a love interest is one of the best ways to reveal something about a character’s personal life — the type of thing that really makes you care about them beyond just getting into a punch-up with someone who’s trying to rob a bank while dressed as an egret or whatever — but it’s also a purely functional way to add in entirely new worlds of drama.» (« Ask Chris #260: Love, Exciting And New; On the Dramatics of Superhero Love Interests », http://comicsalliance.com, October 2, 2015). Le personnage féminin est motivé par ses propres intérêts qui permettent de révéler les sentiments de d’autres personnages.

Nous ne croyons pas que de créer des personnages féminins forts signifie de les mettre dans les mêmes positions que les hommes. Bref, au lieu d’avoir utilisé un homme, on crée une femme et on la fait agir de la même façon que sa contrepartie masculine. Dans l’aventure « Home sweet home », il y a une petite phrase qui permet de départager la relation entre Eva et Benson. C’est Benson qui indique à Eva qu’il s’est ennuyé d’elle.

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Forcer la créativité, créer de nouvelles conventions

Marc Alan Fishman souligne que : « [Writers] can’t simply let their comic character live and die with the times. They must constantly be in a cycle or dramatic repartee with one another. They must converge on mighty battlegrounds. They must make odd alliances. They must recalibrate, reinvent, and redefine their very being every few months. The moment they stop, the attention is drawn elsewhere. » (« Wanted, Dead or Alive … Not Both », www.comicmix.com, May 3, 2014). Dans ce contexte, « The culture of superhero comics encourages repetition; Marvel and DC creators recycle tropes, story structures, and approaches to characterization. Inasmuch as readers approach these comics with certain expectations—to see the last-minute return of a believed-dead hero, the dissolution and reunion of a superteam, etc—this isn’t necessarily a problem. » (Greg Hunter, « Batman: Death of the Family », www.tcj.com, Frebuary 12, 2014.). Ainsi, « , idea generation is the true value of the end product. […] But if we chain the hands of our creative teams and force them to work within the confines of a limited universe, we’re removing the possibility of those teams then creating something truly memorable. » (Marc Alan Fishman, « Captain America, Thor, Changes, Stunts… », www.comicmix.com, June 26, 2014). Ainsi, l’ennui n’est de recycler des concepts, mais de mal les articuler. « You can figure out the rest. It was mind blowing to see how fandom had embraced Bucky, which more than anything, had to do with the magnificent story that Ed Brubaker was writing. » Dans cette univers sans contrainte de vie ou de mort, c’est l’exécution qui fera en sorte que les concepts, même recyclés, sauront passer l’épreuve du temps.

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Mais qu’est-ce qu’il dit? Contre-offensive (partie II)

Il y a de nombreux dialogues en espagnol dans cette aventure. Nous n’allons pas tous les traduire, il faut tout de même conserver la magie de l’aventure. Mais en voici un passage qui est essentiel.

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D’où vient ce personnage? L’exemple de Jacobs

Nous aimons acheminer à nos collaborateurs des photographies des lieux ou des personnages afin qu’ils aient une base sur laquelle développer leurs illustrations. Ainsi, Jacobs est très librement inspiré du rôle de tueur mystérieux interprété par max Von Sydow dans le film Three Days of the Condor.

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D’où vient ce personnage? L’exemple de Blascovitch

Nous aimons acheminer à nos collaborateurs des photographies des lieux ou des personnages afin qu’ils aient une base sur laquelle développer leurs illustrations. Ainsi, Blascovitch est très librement inspiré du chef cuisinier français Joël Robuchon.

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