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Roger Stern

Rendre le tout excitant

Graeme McMillan, reprenant les propos de Roger Stern, étudiait l’échec de la série Champions (Marvel). Selon Stern, cette série était uniquement un ramassis d’idées destinées à développer un concept éditorial sans fondement particulier. McMillan ajoute que les Avengers ou les Defenders pouvaient aussi être accusés de concept éditorial. Il conclut que la série n’a pas fonctionné simplement parce qu’elle n’était pas « entertaining enough (suffisamment divertissante) » (« On « Fake Books » and the Reason Behind Super-Teams », www.newsarama.com, 2 février 2012).Il s’agit d’une idée qui mériterait d’être développée davantage, nous y reviendrons.

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Roger Stern

À l’instar de Steve Englehart, Roger Stern est un autre de ces auteurs plus discrets. Alors qu’un Alan Moore cherchera à inclure ses réflexions et ses obsessions, un Roger Stern cherchera plutôt à s’ancrer dans le mythe dont il aura le mandat de rédiger les récits. Il n’a fait que quelques numéros avec Captain America, mais il a su concevoir des histoires qui comblaient le vide de récits qui avaient pourtant été écrits plusieurs années auparavant. Nous apprécions cette volonté de se mettre au service du mythe par de fine évolution, et non de vouloir révolutionner l’univers du héros dans son entier.

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