Suppléments
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Éviter la surdramatisation
Dans l’aventure « Une offre ferme », notre idée initiale était de renverser la situation. Nous avions envisagé que Wade apprenne, on ne sait comment, l’infidélité d’Éva. Il y aurait eu une scène de violence où Wade aurait giflé son épouse. Blascovitch serait arrivé et aurait alors défendu Éva ou carrément tué Wade. Naturellement, nous préférons notre scénario définitif. Nous l’apprécions davantage, car Éva n’est pas une victime qui prend une décision sous le coup de l’émotion et des circonstances. Lorsque Brookbank et Blascovitch lui font une offre, elle étudie froidement la situation; c’est son ambition qui l’amène à choisir de rompre avec sa vie actuelle. Nous croyons que, par cette scène, Éva acquiert plus de caractère, ce qui offre un potentiel dramatique plus intéressant.
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« Le goût de vivre »: recadrer l’image
Dans le récit « Le Goût de vivre », le scénario initial prévoyait cinq cases pour la dernière planche. Notre illustrateur l’oublia dans sa version initiale. Il corrigea par la suite son erreur. Cependant, pour accentuer l’effet de solitude, nous avons déplacé la case ajoutée. Vous pouvez voir les trois cases en cliquant sur l’image.
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House of Cards comme source d’inspiration
La scène entre Valasquez et Shirley, à la fin de l’aventure « Payer la note », est librement inspirée du comportement de Francis Urquhart (joué par Ian Richardson) dans la série britannique Hourse of Cards. Tout en jouant double jeu avec ses proches collaborateurs, le personnage d’Urquhart avait l’habitude de leur demander leur pleine confiance tout en les intimidant physiquement. Valasquez n’est pas une copie de ce personnage, il est plus sombre, mais nous aimons l’idée du dévouement inconditionnel qu’Urquhart demande de ses propres collaborateurs. C’est ce dernier trait de personnalité que nous avons essayé de transposer à Valasquez.
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Mais qu’est-ce qu’il dit? (Extraction – Partie II)
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Portrait d’Étienne Choquette
Étienne Choquette (voir photo jointe) a une formation en technique en programmation, il a travaillé dans différentes agences de communication et, depuis 2010, est à l’emploi de la Fondation du Centre hospitalier Sainte-Justine de Montréal. Il a été impliqué dès le début du projet dans le développement de l’architecture technologique du site. Cette architecture comprenait aussi bien la dimension visuelle pour les lecteurs que la dimension administrative associée à la gestion du contenu. Sa compréhension du projet a permis de traduire nos besoins dans le système opérationnel. Des conflits d’horaire ont exigé que nous empruntions des chemins distincts, mais nous lui sommes très reconnaissants de sa contribution et tenons à le souligner.
