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Suppléments

  • Quel ton adopté?

    Spurgeon, lorsqu’il interviewait Ed Brubaker (CR Sunday Interview: Ed Brubaker, www.comicsreporter.com, 24 juin 2012) offrait ce préambule à l’une de ces questions : « When I read a bunch of your Captain America recently, I was surprised how somber it was. I don’t mean that it was depressing or sad, I mean serious and sober. »

    Nous avons lu cette phrase bien après avoir démarré la rédaction de nos différents récits et considérons qu’elle cadre bien avec ce que nous essayons de produire. Nos dialogues sont emprunts d’une forme de sobriété. Certains diraient d’une forme de banalité, et nous l’assumons. Nous ne souhaitons pas écrire de dialogues transcendants. Nous voulons davantage dégager des ambiances ambigües, comme si les personnages étaient incapables de réconcilier tous les mystères qui les entourent ou tous les mensonges qu’ils ont inventés et racontés aux uns et aux autres et à eux-mêmes.

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  • Les défis de la rédaction : Diviser pour régner – Partie II

    Malgré sa simplicité, l’évasion de Benson des mains de Grant présentait de nombreux défis. D’abord, une fois évadé, comment Benson pourrait-il retrouver son chemin? Nous sommes au début des années 1990, les GPS n’étaient pas encore très populaires. C’est pourquoi il trouve une carte dans une voiture. Il y a aussi la bataille finale entre Grant et Benson qui devait initialement se dérouler le long d’une route de campagne. Nous avons renoncé à cette idée et Benson a dû rejoindre l’aéronef pour se rendre au Bhoutan, le temps était compté. La campagne est-elle près ou loin du quai de départ? Nous avons résolu le problème en engageant la bataille directement sur le quai de départ. Finalement, le dernier défi consistait à trouver une façon de se débarrasser de Grant pour qu’il soit hors de service suffisamment longtemps pour ne pas pouvoir prévenir ses collègues, et ce, sans mourir.

  • Une référence dans « La prise de contrôle – partie I »

    Dans cette aventure, Leonard fait une longue tirade pour expliquer que sa présence n’était pas la bienvenue dans le quartier bourgeois dans lequel il avait aménagé. Un de nos amis ayant mis sa demeure en vente dans un tel quartier nous avait raconté que ses voisins avaient été catastrophés en apprenant que l’acheteur potentiel était un homme de couleur. Cette conversation nous est revenue en mémoire lors de la rédaction de cette histoire.

  • Un clin d’oeil dans l’aventure « La prise de contrôle – partie I »

    La banque d’affaires de Leonard se nommait Marx Capital. Nous souhaitions nous amuser en combinant le nom Marx (pour Karl Marx) avec le titre de son célèbre bouquin (le Capital) pour en faire le nom d’une institution financière tout en détournant le sens du message de son célèbre auteur.

  • Les défis de la rédaction : Diviser pour régner – Partie I

    L’écriture de cette aventure est construite en deux portions : la description des lieux dans un premier temps, puis les événements s’accélèrent et des ellipses sont insérées pour comprimer l’action. Aussi, le scénario contient beaucoup de silence. Benson est un professionnel, il n’a pas à exprimer tout haut ses états d’âme ou ses questionnements.