Suppléments
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Conseils pour l’écriture
On retrouve sur différents blogues, des conseils pour aider les auteurs en herbe à développer leurs habiletés dans ce domaine. Nous en avons retenu quelques-uns :
John Ostrander nous parle de sa théorie : « It’s what I call the “iceberg theory.” The bulk of an iceberg is underwater. That bulk is necessary for the part of the iceberg that shows. In the same way, you need to know a lot about the characters, the setting, the story but only a certain percentage of it needs to show. So you select which details help make the story real and convincing to the reader. Those are the telling details. » (« Details, Details, Details », www.comicmix.com, 15 juillet 2012).
Emily S. Whitten n’avait pas pensé sa chronique dans ce sens, mais nous croyons qu’elle contient un bon conseil pour tout auteur : « Civil War is one of my favorite comic book crossovers for several reasons. One is that this is a crossover in which every character has a legitimate reason to be involved. » (« Marvel Civil War – Prose vs. Graphic Novel », www.comicmix.com, 17 juillet 2012).
Puisque l’écriture d’une bande dessinée est aussi le dessin, Daniel Champion donne les quelques conseils suivants : 1) Avoir un œil pour détecter les fautes d’écriture chez les autres et de chercher à comprendre pourquoi. 2) Comprendre comment deux ou trois cases « se parlent » (« Drawing for Comics », www.comicbookdaily.com, 10 juillet 2012).
Pour sa part, Terrassa Iezzi suggère d’oublier le lecteur moyen qui n’offrira qu’un produit prédigéré (« Why You Love « The Wire », Explained in Fasciting Detail », www.fastcompany.com,). Nous pourrions ajouter que l’auteur devrait être son premier lecteur, et qu’il devrait se demander ce qu’il souhaiterait lire, car, s’il ne peut se trouver intéressant, il aura de la difficulté à capter l’intérêt des autres.
Enfin, dans une autre chronique, Daniel Champion ajoute de nouveaux conseils, en voici quelques-uns : 1) écrivez la fin dans le menu détails avant de commencer à rédiger le début de votre récit. 2) soyez imprévisible et surtout 3) regardez la série télé Lost et comprenez-la! (« Writing for Comic Across the Pond », www.comicbookdaily.com, 18 juillet 2012).
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Les références dans l’aventure « Un homme mort »
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Mais qu’est-ce qu’il dit? (Se battre sur deux fronts)
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Quel ton adopter
Corey Schroeder nous rappelle que : « Fast-forward to the 90s and you’ve got a new kind of Batman. Watchmen and The Dark Knight Returns have reinvented superheroes as real people with real flaws in the midst of stories that treat the audience’s intellect with maturity. » (« Are Superhero Comics Too Serious », www.comicvine.com, 14 septembre 2011). Chris Sims va plus loin que ce premier constat : « The imitators learned the wrong lessons, and instead of creating stories that treated their subject matter with intelligence and craft, which is a difficult matter requiring a great deal of skill, the knock-offs tried to recapture the things that were easy, like cussin’ and violence. They were exactly the same kind of escapist power fantasy that they were pretending to rise above, just wrapped up in cheap, meaningless exploitation and sold to the audience as something that wasn’t for little kids — which in itself is the most immature, teenage motivation something can possibly have. » (« What’s up With the 90s? », www.comicsalliance.com, 27 juillet 2012).
Cette analyse peut expliquer que certains se demandent si les aventures de superhéros n’étaient pas devenues trop violentes (« Sex & Violence », www.comicbookdaily.com, 9 décembre 2011). À notre avis, ce n’est pas la violence le problème. À cette époque, les aventures de Daredevil, de Frank Miller, avaient des représentations graphiques très violentes, mais cadraient très bien avec les ambiances recherchées. Notre principal reproche serait l’absence de recul face à cette violence. Si nous prenons la série télé 24, Jack Bauer avait le don de toujours torturer les criminels; nous n’avons pas de souvenir d’un innocent qui y ait été torturé. Nous avons davantage de malaise face à ce type de situation que la torture elle-même.
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Les références dans l’aventure « Le cauchemar »
Dans l’aventure « Le cauchemar », nous faisons référence à un groupe terroriste, le CLODO (le comité liquidant ou détournant les ordinateurs). Ce groupe a réellement existé, on lui associe un ou deux actes de terrorismes informatiques au début des années 1980. Il faut préciser qu’à cette époque les attentats portaient sur les installations physiques des fabricants informatiques et non sur les bases de données.
