Skip to Content

Spider-man

Des concepts c’est bien, mais avoir une histoire c’est mieux

Dans sa critique, Film Crit Hulk Smash pose un diagnostic lapidaire d’Amazing Spider-Man 2 (« Hulk’s Burning Questions for the Amazing Spider-Man 2 », birthmoviesdeath.com, may 6, 2014), il mentionne : « WHY DOES THIS CREATIVE TEAM KEEP FLIRTING WITH CONCEPTS AND THEN NOT ACTUALLY DEALING WITH THEM OR EXPLORING THEM? […]WHY DO WRITERS CONTINUALLY NOT UNDERSTAND THAT SCREENTIME ISN’T ABOUT POSITIONING THE LOGISTICS OF WHY PEOPLE DO WHATEVER, BUT ABOUT THE RELATIONSHIPS AND THE MEANING OF THOSE RELATIONSHIPS? » Il y aurait bien d’autres passages à proposer.

Arthur Tebbel n’est pas moins sévère: «  Stop teasing me on the Sinister Six if you can’t give me one compelling villain in this movie.  Stop giving me the mystery of Peter Parker’s parents when you can neither give Aunt May enough space nor have Peter remember the death of his uncle. » (« Box Office Democracy: “The Amazing Spider-Man 2″ », www.comicmix.com, May 5, 2014).

Et pour bien enfoncer le clou, SouronsBane1  y va de ce commentaire : « What’s even worse is the fact that there are a number of more minor subplots that come up out of nowhere, have valuable screen-time dedicated to setting them up…and then they ultimately end up going nowhere as well. » (« Why it Didn’t Work: The Amazing Spider-Man 2 », www.comicbookmovie.com, May 28, 2014.)

L’idée n’est pas de s’acharner sur ce film qui a eu son lot de mauvaises critiques, mais d’en tirer des leçons afin d’améliorer ses propres capacités de rédaction. On a trop souvent l’impression que les scénaristes et auteurs veulent se démarquer par des intrigues toujours plus complexes alors qu’il faut de l’effort pour articuler un récit simple. Simplicité ne signifie pas absence de complexité, mais elle évitera d’être compliquée. Et pendant que l’on peaufine de grandes idées, on oublie ces petits détails qui font la différence. Il faudrait se poser la question : « notre scénario a-t-il trop d’invraisemblances ou de coïncidences fortuites que le spectateur ne cherchera, au final, qu’à toutes les relever plutôt que de se laisser absorber par l’histoire»? La réponse n’est pas simple, mais un peu de logique dans l’histoire devrait être mis en œuvre.

complement139