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Internet et les critiques

Matt Goldberg dans sa critique rétrospective de Seven indiquait : « We can fill in excuses, but the tightness of the script does leave these flaws a bit glaring, although none of them derail the movie because we’ve been trained to accept movie serial killer logic, and the film isn’t really about the particulars of his plan as much as what that plan means. » (« The Film of David Fincher : SE7EN », collider.com, September 23, 2014). Ainsi, en tant que lecteur ou spectateur, nous sommes prêts à accepter une part d’invraisemblance dans une œuvre et si elle nous captive, nous l’oublierons. Par exemple, dans les bonnes années de 24, il y avait une tonne d’incohérence que nous pouvions relever a posteriori, mais sur le coup, le rythme de la série nous accrochait et nous embarquions.

Cependant, Internet vient briser une partie de cette magie où des sites se spécialisent dans la recherche systématique de la petite bête noire. Auparavant, ces critiques existaient mais leur rayon d’action était limité. Maintenant, l’arrivée d’Internet leur donne un terrain de jeu à grande échelle. Matt Singer en fait le constat : « There’s something else at work here beyond simple popularity, though. As detailed in a recent study reprinted at Smithsonian.com, while “joy moves faster than sadness or disgust,” on social media, “nothing is speedier than rage.” » (« Nitpicking the Nitpickers », thedissolve.com, August 25, 2014). Cette situation crée un drôle de climat où les créateurs doivent maintenant craindre la foudre du jugement populaire et où une industrie de création destructive se met en œuvre. Attention, comprenez-nous bien, nous ne rejetons pas ce type d’analyse qui sont souvent très justes. Nous nous plaignons qu’elles soient devenues une voie royale pour augmenter le nombre de click sur son site.

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