Skip to Content

Bande dessinée et film – l’interconnexion des deux formes d’art

Anthony Falcone avait une belle formule pour dire que la bande dessinée est un divertissement peu dispendieux à produire : « and comics are sort of book movie » (Why Like Comic Books », www.comicbookdaily.com, 31 janvier 2012). En effet, la bande dessinée n’est pas entravée par des contraintes budgétaires, qui pourraient limiter le nombre de personnages ou de lieux. De plus, l’auteur peut employer tous les effets spéciaux, même les plus extravagants, sans que cela ne lui coûte le prix fort. Il suffit de se rappeler que Rodriguez disait que la bande dessinée Sin City de Frank Miller avait été plus qu’une source d’inspiration, il s’agissait du story-board autour duquel le film du même nom avait été développé.

Maintenant que les films de superhéros ont le haut du pavé, ils ne semblent pas s’inspirer uniquement des personnages, mais aussi des styles narratifs. J. Calab Mazzocco, dans sa critique de The Dark Knight Rises, indiquait : « Intentionally or not, The Dark Knight Rises also seemed to mimic one aspect of reading superhero comics, serial storytelling. I occasionally found myself wondering how all the callbacks to the previous films might sit with someone who never saw those, or only saw one of them but not the other. » (« ComicsAlliance Staff Reactions to The Dark Knigth Rises », www.comicsalliance.com, 23 juillet 2012).