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Suppléments

  • Mais qu’est-ce qu’il dit? (Le cauchemar)

    Il y a des dialogues en russe dans cette aventure. Nous n’allons pas tous les traduire, il faut tout de même conserver la magie de l’aventure. Mais en voici un passage qui est essentiel.

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  • Sujet sérieux et traitement léger

    En septembre 2011, Ed Campbell commenta le numéro de Catwomen qui comportait une case avec une connotation sexuelle très explicite entre l’héroïne et Batman (« Let’s Talk About Sex », www.comicbookdaily.com 30 septembre 2011). Campbell jugea la scène inappropriée pour une bande dessinée s’adressant à des adolescents. Durant quelques mois, plusieurs analystes commentèrent la situation, et certains d’entre eux jugèrent le contenu sexuel explicite comme étant une explication de la marginalisation de la bande dessinée américaine (« Sex & Violence », www.comicbookdaily.com, 9 décembre 2011).

    Personnellement, nous ne partageons pas ce point de vue. C’est pour cela que nous ne privons pas nos aventures de scènes à caractère sexuel, nous estimons qu’elles deviennent du même souffle un moteur pour faire avancer les dimensions dramatiques de nos réceits. En contrepartie, nous pensons que nos aventures ne s’adressent pas à de jeunes adolescents, et ce, pas à cause de cette dimension sexuelle, mais plutôt à cause d’une certaine complexité narrative.

    Par ailleurs, nous ne souhaitons pas que nos héroïnes se transforment en objet sexuel idéal (« Art and Superheroines: When Over Sexualization Kills the Story », www.comicsalliance.com, 16 février 2012).

    La sexualité des personnages est une chose, mais le traitement de certains sujets peut prendre une drôle de tournure. Corey Schroeder dénonçait cette situation : « […] when Mockingbird was allegedly sexually assaulted by Phantom Rider, Hawkeye, her husband-to-be’s, reaction was to blame HER. You know, THE VICTIM. » (« Are Superhero Comics Too Serious », www.comicvine.com, 14 septembre 2011). Il y a des sujets qui mériteraient d’être traités avec un minimum de doigté. Il faut toutefois noter qu’un tel détachement peut devenir un excellent rebondissement dramatique dans le cas où on saurait en tirer toutes les implications.

  • Les références dans l’aventure « Cargo de nuit »

    Le titre français de cette aventure provient d’une chanson d’Axel Bauer du milieu des années 1980. L’aventure même n’était initialement pas prévue. Elle nous est apparue en voyant des photos du naufrage du Rena au large de la Nouvelle-Zélande à la fin de 2011. De semaine en semaine, le bateau chavirait progressivement. Certaines des photos prises avaient une telle intensité dramatique que le récit s’est peu à peu imposé à nous. Il était aussi une occasion de faire connaître Deathblow à l’équipe du Black Orchestra.

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  • Mais qu’est-ce qu’il dit? (Le déménagement)

    Il y a de nombreux dialogues en russe dans cette aventure. Nous n’allons pas tous les traduire, il faut tout de même conserver la magie de l’aventure. Mais en voici un passage qui est essentiel.

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  • Bande dessinée et film – l’interconnexion des deux formes d’art

    Anthony Falcone avait une belle formule pour dire que la bande dessinée est un divertissement peu dispendieux à produire : « and comics are sort of book movie » (Why Like Comic Books », www.comicbookdaily.com, 31 janvier 2012). En effet, la bande dessinée n’est pas entravée par des contraintes budgétaires, qui pourraient limiter le nombre de personnages ou de lieux. De plus, l’auteur peut employer tous les effets spéciaux, même les plus extravagants, sans que cela ne lui coûte le prix fort. Il suffit de se rappeler que Rodriguez disait que la bande dessinée Sin City de Frank Miller avait été plus qu’une source d’inspiration, il s’agissait du story-board autour duquel le film du même nom avait été développé.

    Maintenant que les films de superhéros ont le haut du pavé, ils ne semblent pas s’inspirer uniquement des personnages, mais aussi des styles narratifs. J. Calab Mazzocco, dans sa critique de The Dark Knight Rises, indiquait : « Intentionally or not, The Dark Knight Rises also seemed to mimic one aspect of reading superhero comics, serial storytelling. I occasionally found myself wondering how all the callbacks to the previous films might sit with someone who never saw those, or only saw one of them but not the other. » (« ComicsAlliance Staff Reactions to The Dark Knigth Rises », www.comicsalliance.com, 23 juillet 2012).