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Suppléments

  • Les retouches (Les Freaks) – Partie II

    La bande dessinée est un travail d’équipe. Le scénariste peut demander d’apporter des corrections à une image pour assurer une meilleure cohérence à l’ensemble de l’histoire. Pour cette aventure, nous étions particulièrement soucieux de maintenir la continuité afin d’assurer la concordance des scènes. Ainsi, si Fabien tient une bombonne dans la main droite, il ne peut l’échapper de la gauche ou, si Jason tire de la main gauche, il ne peut lever l’arme de la main droite à la case suivante. On comprend bien l’utilisation de l’ellipse, tout n’a effectivement pas à être montré à l’image, mais nous préférons conserver une certaine cohérence d’ensemble.

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  • Que doit-on écrire : Ce que veut l’auteur ou ce que souhaite le lecteur?

    Nous sommes tombés sur ce questionnement suite au film Man of Steele :

    « Some might look at that scene and ask, « What else could Superman have done? » Others might offer alternative endings to the scene. It’s not a useful conversation. It’s the usual, « Who would win in a fight? » The answer is always that the outcome is determined by the writer, and the story bends to fit that outcome. Superman killed Zod not because there was no other choice, but because the people conceiving the story wanted Superman to kill Zod. (By a majority of two-to-one, according to recent reports.) » (Andrew Wheeler, «Choice And The Moral Universe Of ‘Man Of Steel’ [Opinion]», June 21, 2013, http://comicsalliance.com.)

    Ici plusieurs réflexions se confrontent. D’un côté, certains auteurs souhaitent une forme d’intégrité quant à leurs œuvres, leurs personnages et le récit qu’ils portent en eux depuis, peut-être, plusieurs années. D’autres, plus pragmatiques, veulent être simplement lus et, en ce sens, il peut être tentant de recourir à des formules éprouvées afin de capter l’attention du public. Traditionnellement, nous devrions dire que le parti pris de l’intégrité devrait triompher sur les forces d’un certain simplisme. Cependant, nous sommes d’avis que ce n’est pas la recette éprouvée qui fait le succès, mais le bon dosage des ingrédients. Et c’est là que l’auteur peut réussir à se démarquer et à imprégner son travail, à offrir sa touche personnel.

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  • Les retouches (Les Freaks) – Partie I

    La bande dessinée est un travail d’équipe. Le scénariste peut demander d’apporter des corrections à une image pour assurer une meilleure cohérence d’ensemble.

    complement106

  • Les retouches (L’encan) – Partie III

    La bande dessinée est un travail d’équipe. Le scénariste peut demander d’apporter des corrections à une image pour assurer une meilleure cohérence d’ensemble.

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  • La subtilité a-t-elle sa place dans les comicbook? Partie I

    Darren réalisait une critique d’un bouquin rétrospective X-men consacrée à l’aventure « Operation Zero Tolerance », voici un passage que nous retenons : « Operation Zero Tolerance is, in a word, blunt. With so many of the high-profile comics of the nineties, from both Marvel and DC, “subtlety” is an alien concept. This is an X-Men comic where racial intolerance and prejudice are expressed through nothing short of attempted genocide. On the one hand, it’s very clearly the mutant prejudice idea pushed to its logical extreme. On the other hand, the notion of the United States government even passively condoning an attempted genocide feels like it robs the franchise of the social relevance which had made it so compelling and intriguing. » Mais la subtilité est-elle nécessaire? Nous avons lu des passages de cette saga et le plus gros reproche que nous pouvions y faire était que certains événements s’enchaînaient à une telle rapidité et avec des liaisons un peu floues, mais pour le reste il ne s’agit pas d’une mauvaise BD. (Darren, «X-Men: Operation Zero Tolerance (Review/Retrospective)», July 29, 2013, http://them0vieblog.com)

    Il y a quelques mois, Jozef Siroka réalisant une critique de Man of Steel allait dans une autre direction, il mentionnait : « Depuis les Batman de Christopher Nolan et les James Bond de Daniel Craig, la notion de ramener davantage sur terre des héros qui autrefois embrassaient aisément un caractère plus fantastique – à la fois témoins et acteurs d’un monde reconnaissable mais foncièrement fictif – a été largement validée par le public et la critique. En particulier la critique, qui faisait souvent le raccourci malheureux entre le réalisme des nouvelles versions et leur qualité artistique. L’agent 007 et le chevalier noir agissent comme des adultes et, ainsi, nous les adultes leur en sommes reconnaissants. [Il ajoute:] Le pari ici est donc d’intégrer organiquement la présence d’un personnage surnaturel dans le monde naturel. » (Jozef Siroka, «Man of Steel : contre le super-héros «réaliste»», 18 juin 2013, www.lapresse.ca)

    Pour Siroka, il y a une perte de fantaisie qui se fait au détriment d’une perspective plus réaliste. On le voit donc que la dimension ludique de la bd peut être occultée par une approche trop cérébrale.

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