Réflexion sur les vilains
Chris Sims dans l’un de ses commentaires (« Arcade and Why Success Doesn’t Make Vilain Credible », www.comicsalliance.com, 22 juin 2012) considère que le vilain est là pour faire obstacle au héros et, comme le héros doit triompher, les meilleurs vilains sont ceux qui déploient les obstacles les plus intéressants. Sara Lima offre un point des plus nuancé : elle considère que ce sont plutôt les interactions entre le héros et le vilain qui sont à prendre en considération (« What Makes a Good Comic Book Rivaltry? », www.comicvine.com, 5 avril 2012). Dans son commentaire, elle utilise le mot « Rivaltry (rivalité) ». Nous pensons, effectivement, que ce terme est plus approprié, car il ne prédétermine pas quelle partie doit triompher. Dans ce jeu de rivalité, certains personnages peuvent être amoraux. James Ellroy disait : « Le mal, ce sont les êtres sans conscience. Ceux qui sont incapables d’éprouver de la sympathie ou de l’empathie pour les autres êtres humains. » (« Le temps des moutons », extrait de Petite mécanique de James Ellroy, les éditions de L’œil d’or).