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L’avenir de la bande dessinée à l’ère d’Internet – Partie I

Actuellement, plusieurs phénomènes tendent à converger et à amener une transformation du secteur de la bande dessinée. Daniel Champion positionne l’un de ces phénomènes : « Will the Digital Age in comics give birth to a new animal? » (« The Digital Age, www.comicbookdaily.com, 13 décembre 2011). Nous sommes d’avis qu’un des premiers enjeux de l’ère digital serait de remettre à l’avant-plan la régularité de la diffusion. Historiquement, le comic book était un exemple de régularité : chaque mois, le lecteur trouvait un nouveau numéro de son héros préféré. Ces dernières années, cette constance s’est relâchée chez les éditeurs, et des analystes se questionnaient sur sa pertinence(« Creators, Deadlines and Consistency », www.comicbookdaily.com, 25 novembre 2011). Internet accentue ce phénomène, car, pour fidéliser le lecteur, il est nécessaire d’avoir une discipline de diffusion qui corresponde à ce nouvel environnement. Todd Allen soulignait : « Baldwin points out that if this is how people are reading the content in digital format, maybe the 20-22 page comic isn’t the way to go online.  The science of branding is all about repetition.  If you want to get people into the habit of buying your comic, Baldwin reckons it will take 6-8 touches to make someone a fan, so it might make more sense to release 8 pages 3 x a month (almost weekly) or maybe 5 pages each week. » (« How Many Pages of a Digital Comic Get Read in One Sitting? », comicsbeat.com, 24 février 2012).