Notre héros peut-il être amoureux?
Slimybug dans son analyse de la trilogie Dark Knight de Christopher Nolan arrive à cette conclusion: « Many superhero films, including the first two films in this series, are about facing responsibility and obligations to others. The Dark Knight Rises is unique as a film in that it is about hero needing to love himself. » (Slimybug, « The Themes And Meanings Of THE DARK KNIGHT Trilogy », www.comicbookmovie.com, January 14, 2014).
Pour Chris Sims, il peut s’agir d’un pari risqué d’un point de vue narratif : « But the thing is, as much as they don’t work from a romantic perspective, which is the nature of dramatic tension, they don’t really work from a storytelling perspective, either. » Et ces amoureuses seront pratiquement toujours des personnages de soutien au service du héros, sans reelle existence (Chris Sims « Ask Chris #212: The Many Loves Of Batman », www.comicsalliance.com, September 12, 2014).
Dans ces circonstances, tout l’équilibre de la rédaction est de donner une existence propre à la maîtresse sans que son rôle ne se limite à devenir la demoiselle en détresse ou l’agneau sacrifié. Ce piège peut être évité dans un film de deux heures, mais il devient plus difficile à réaliser dans une série de longue durée.