Un fanatisme en remplace un autre
Nous avons déjà parlé du film Zero Dark Thirty, mais, il y a quelques mois, nous sommes tombés sur une critique du DVD. L’auteur du film parle de Maya, l’héroïne du film. Il mentionne : « Her fanatical pursuit of Bin Laden helps to neutralise ordinary moral qualms. ». Il ajoute : « This awareness of the torturer’s hurt sensitivity as the (main) human cost of torture ensures that the film is not cheap rightwing propaganda: the psychological complexity is depicted so that liberals can enjoy the film without feeling guilty. This is why Zero Dark Thirty is much worse than 24, where at least Jack Bauer breaks down at the series finale. » Nous trouvons très intéressant l’idée qu’une forme de fanatisme puisse être annihilée et remplacée par une autre, mais, surtout, que des rebondissements dramatiques permettent au spectateur de se détacher de conflits qui devraient normalement l’affecter. (Slavo Zizek, « Zer Dark Thirty: Hollywood’s gift to American Power », The Gardian, Vendredi 25 janvier 2013).