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Concevoir un plan et être capable d’en dévier – Partie I

À la conclusion de ses années de service chez Marvel, principalement pour la série Captain America, Ed Brubaker fit les réflexions suivantes : « I hoped for two years, and planned for three, because three years was about the longest I’d stayed on any other book. My pitch document had the first 12 issues mapped out, which I mostly stuck to, actually, and then sketched out the next year in broad strokes. I never imagined I’d go even 50 issues, let alone the I think 102 issues I did, counting mini-series and one-shots and annuals. » Il ajouta aussi : « More than anything, it was that each issue kept wanting to be longer or I kept feeling like I had more ideas and wanted to spend more time with the characters, and realized I was stopping myself from doing that with an arbitrary structure I’d imposed on myself. » (« The Ed Brubaker « Captain America » Exit Interview », David Brothers, comicsalliance.com, 1er novembre 2012).

 Il y a donc deux idées qui se confrontent ici. L’idée du plan qui guide l’auteur et la flexibilité que ce dernier doit conserver pour intégrer de nouvelles idées ou de nouveaux développements qui n’avaient pas été initialement envisagés. Pour notre part, parmi les idées qui ont évolué, il y a celle de l’anonymat de Votan. Au départ, son identité devait demeurer mystérieuse pendant plusieurs aventures, pour ne pas dire jusqu’à la toute fin, mais nous avons abandonné cette avenue et avons préféré révéler rapidement son identité, une option qui ouvrait davantage de perspectives dramatiques.

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