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Avoir des femmes en contrôle – Partie III

Nous poursuivons nos réflexions sur la définition d’un personnage féminin fort. En fait, le terme fort est mal approprié, il doit être cohérent avec ses forces et ses faiblesses. À cet effet, Josef Siroka fait une analyse similaire dans le contexte du cinéma : «Ainsi, les féministes n’auraient pas dû dire : “Nous voulons plus de personnages féminins forts.” Elles auraient dû dire “Nous voulons des personnages féminins plus faibles.” Pas “faible” dans le sens “demoiselle en détresse.” “Faible” dans le sens “avec des défauts” (« Redéfinir le « personnage féminin fort» », http://blogues.lapresse.ca/moncinema/siroka, 11 février 2014). Parenthèse ici dans notre réflexion, l’inverse d’une femme forte est d’amener la femme à être uniquement une demoiselle en détresse. À cet effet, quand on regarde la trilogie de film de Captain America, en aucun moment, les femmes ont besoin d’être secourues par le super-héros!

Si nous revenons donc à notre univers des Apatrides, c’est Jenny qui demande à Markham d’aller dans l’un des camps d’entraînement du Black Orchestra. Elle devient le seul personnage, à ce moment-ci des aventures mises en ligne, à avoir volontairement, de son plein gré, et en connaissance de cause, décidé de se rendre dans l’un de ces camps.

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